Toujours plombée par les valeurs bancaires et technologiques, Paris s'enfonce dans le rouge alors que la Fed devrait se garder d'annoncer de nouvelles mesures de soutien à l'économie.

Après un bon début grâce aux résultats solides d'Apple, l'indice CAC40 affiche une perte de 1% à 3290 points en milieu de séance, tandis que Francfort perd 0,6%, Londres 0,7% et que les 'futures' sur le S&P500 pointent une ouverture en baisse à New York.

Les investisseurs préfèrent manifestement ne rien attendre du comité de politique monétaire de la Fed, qui doit se conclure ce soir. La banque centrale devrait se contenter de réaffirmer sa volonté de maintenir ses taux directeurs inchangés au moins jusqu'à la mi-2013.

Les données européennes de la matinée se sont en outre révélées mitigées: si l'indice Ifo du climat des affaires en Allemagne s'améliore un peu plus que prévu en janvier, le PIB du Royaume Uni a rechuté de 0,2% au dernier trimestre.

'Nous restons d'avis que l'année sera mouvementée. Il faut cependant être conscient que les périodes d'incertitudes sont synonymes non seulement de volatilité élevée, mais aussi d'opportunités de créer de la valeur', estime ING IM dans sa revue mensuelle des marchés.

Si elle se déclare 'un peu plus positive pour les marchés, car le cycle économique mondial semble avoir atteint son plancher', la société de gestion reste toutefois prudente pour les investissements largement exposés à la zone euro.

Sur le CAC40, Alcatel-Lucent abandonne 10,6% à un peu plus de 1,3 euro, dans le sillage de son concurrent Ericsson (-12% à Stockholm) qui a fait état d'une forte contraction de sa marge brute au quatrième trimestre.

Société Générale abandonne 4,1% à 20,7 euros, Crédit Agricole cède 3,4% à 4,8 euros et BNP Paribas 3,3% à 34,2 euros. 'Des inquiétudes fondamentales demeurent sur le secteur et pourraient limiter sa revalorisation', prévient Nomura.

Hors CAC, Mersen plonge de plus de 10% à 25,1 euros, au lendemain de la publication d'un chiffre d'affaires annuel de 829,6 millions d'euros, en hausse organique de 10,7% (+11,9% en valeur historique), mais inférieur aux attentes du consensus.

À l'inverse, bioMérieux s'envole de plus de 10% à 64,4 euros, propulsé par l'annonce d'une prévision de croissance organique entre 3 et 5% pour 2012, et par un relèvement de recommandation par UBS de 'neutre' à 'achat'.

En hausse de 4,2% à 17,7 euros, Interparfums profite d'un chiffre d'affaires 2011 en hausse de 32,9% à taux de change constants. Les parfums Burberry affiche un chiffre d'affaires qui dépasse pour la première fois le seuil des 200 millions d'euros.

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