Les scores se sont figés dès 16H et la bourse de Paris en termine sur un repli de -0,28% à 6.819 points.

L'Euro-Stoxx50 réduit également sa perte à -0,12% malgré -0,75% à la bourse de Milan et -0,7% à Madrid : en effet, Francfort finit à l'équilibre (-0,02%) et Amsterdam grappille +0,15%.

A Wall Street, au lendemain de nouveaux records absolus ('Dow' et 'S&P') les replis s'étagent entre -0,9% pour le S&P500, -1% pour le Dow Jones et -1,2% pour le Nasdaq. Le Russell-2000 se détache avec -1,6%.

Les pertes se sont creusées entre 17H30 et 18H, d'où un repli bénin des valeurs françaises.

Même si la consolidation l'emporte, l'impression générale reste celle de marchés placés sous camisole algorithmique, avec une volatilité très 'contrainte' et une quasi-absence de réaction aux chiffres US du jour.

Cela se vérifie également sur les marchés obligataires avec un T-Bond qui affiche +1Pt symbolique à 1,264% tandis que nos OAT terminent parfaitement inchangées à -0,125% et les Bunds à -0,472% (-0,4Pt de base... c'est de l'épaisseur du trait).

Le CAC40 aligne une seconde séance de consolidation motivée par des inquiétudes persistantes au sujet de la pandémie. 'Beaucoup de nouvelles infections, de nombreuses hospitalisations et tout cela malgré des taux de vaccination élevés. Un regard sur Israël fait douter que les vaccinations soient la clé espérée d'un retour à la normalité', s'inquiète-t-on chez Commerzbank.

Alors que la réunion des banquiers centraux de Jackson Hole (du 26 au 28/08) devait constituer le point d'orgue de ce mois d'août, Christine Lagarde a annoncé qu'elle ne ferait pas le voyage (pour la seconde année consécutive), le gouverneur de la Bank of England décline à son tour l'invitation ce mardi.
La FED sera donc la seule vedette du sommet annuel de banquiers centraux: elle devrait valider la perspective d'un ralentissement des achats ('QE') de la FED dès cet automne.

Les 'chiffres du jour' ne s'imposent pas comme 'market movers' : la production industrielle américaine rebondit de +0,9% en juillet après une timide hausse de +0,4% révisée à +0,2% en juin.

Une moindre prégnance des pénuries de composants dans l'industrie automobile permettent à ce secteur d'enregistrer un rebond de +11,2% en juillet, ce qui dope de +1,4% la production manufacturière.
Autre élément favorable, le taux d'utilisation des capacités industrielles se redresse de 0,7 point à 76,1%.

Les stocks des entreprises aux Etats-Unis ont augmenté de 0,8% en juin, selon le Département du Commerce, évolution globalement en ligne avec les attentes (après +0,6% en mai).

De leur côté, les ventes des entreprises américaines ont grimpé de 1,4% en juin, toujours par rapport au mois précédent. Leur ratio stocks sur ventes s'est établi à 1,25, à comparer à 1,41 à fin juin de l'année précédente.

Côté négatif : les ventes au détail aux États-Unis ont baissé nettement plus que prévu en juillet (-1,1% après +0,7% en juin) alors que la pénurie mondiale de semi-conducteurs continue de peser sur le secteur automobile et la production de certains appareils électroménagers.

Les chiffres dévoilés par le département du Commerce déjouent le consensus qui était de -0,3% d'un mois sur l'autre.
Les ventes au détail hors automobiles et carburants ont baissé de 0,7% après une hausse de 1,3% (révisée) le mois précédent.

Eurostat a dévoilé en cours de matinée une nouvelle estimation (inchangée) de la croissance du PIB dans la zone euro au titre du deuxième trimestre 2021 : la croissance est ressortie à +2%, confirmant l'estimation rapide préliminaire publiée fin juillet.

Dans l'actualité des valeurs, les bancaires pèsent sur le CAC40 avec un repli médian de -2%.
Lagardère annonce la signature par Hachette Book Group, filiale américaine d'Hachette Livre, d'un accord en vue de l'acquisition de l'intégralité du capital social de l'éditeur américain indépendant Workman Publishing.

Airbus annonce que Pléiades Neo 4, le deuxième satellite de sa constellation d'observation de la Terre Pléiades Neo, a été lancé avec succès lundi soir depuis la Guyane française, par le lanceur européen Vega d'Arianespace.

Le Groupe ADP affiche un trafic total en hausse de 11,5 millions de passagers sur le mois de juillet 2021 en comparaison annuelle, avec 17,8 millions de passagers accueillis dans l'ensemble du réseau d'aéroports gérés, soit 49,7% du niveau du trafic de juillet 2019.

Atari fait part d'un résultat net estimé à -5,5 millions d'euros au titre de son exercice 2020-21 (clos fin mars), à comparer à +2 millions pour l'exercice précédent, ainsi que d'un résultat opérationnel courant de -0,6 million, contre +2,9 millions en 2019-20.

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