Après quatre séances consécutives de hausse sur fond d'avancées dans le dossier grec, la Bourse de Paris reprend son souffle au lendemain de l'expiration du plan de 'quantitative easing 2' de la Fed.

Vers 10h30, le CAC40 perd 0,1% à 3.978 points, en ligne avec l'Eurostoxx50. La séance de jeudi s'est terminée dans l'allégresse à Wall Street où le Dow Jones, en hausse de 1,2%, a repassé les 12.400 points.

'La prochaine étape concerne le nouveau plan de soutien à la Grèce début juillet avec une participation des banques et assureurs', indique Barclays Bourse. 'Quelque soit la solution retenue pour l'implication du secteur privé concernant la dette grecque, le pays ne doit pas être déclaré en défaut par les agences de notation.'

Les avancées sur la question grecque ont porté les marchés depuis le début de la semaine, et l'heure semble donc venue pour des prises de bénéfices, d'autant que les indices PMI publiés ce matin sont de nature à inciter à la prudence.

Ainsi, l'indice des acheteurs PMI de l'industrie manufacturière française se replie de 54,9 en mai à 52,5 en juin, son plus faible niveau depuis août 2009.

Outre la Grèce, l'Italie, l'Espagne et l'Irlande enregistrent également des indices PMI manufacturiers inférieurs à 50, signalant une détérioration de la conjoncture dans ces pays.

D'autres indicateurs seront dévoilés en cours de journée, en particulier l'indice ISM manufacturier aux États-Unis qui 'pourrait décevoir, car encore pénalisé par les livraisons en provenance du Japon', selon Barclays Bourse.

Sur le CAC40, les valeurs bancaires tiennent le haut du pavé: Société Générale grimpe de 1,4% à 41,5 euros, BNP Paribas de 0,9% à 53,7 euros et Natixis de 0,9% à 3,5 euros.

À l'inverse, Renault (-0,8% à 40,6 euros) et Peugeot (-0,7% à 30,6 euros) accusent parmi les plus fortes baisses de l'indice à la suite des ventes ternes pour le marché automobile français au mois de juin.

Hors CAC, Heurtey Petrochem s'adjuge 4,9% à 32,8 euros: le groupe anticipe pour 2011 un chiffre d'affaires de 325 à 345 millions d'euros, significativement supérieur aux estimations initiales.

Bénéteau perd 2% à 14,6 euros, malgré la publication d'un chiffre d'affaires de 677,7 millions d'euros au titre des neuf premiers mois de l'exercice, en hausse de 19%.

BioAlliance Pharma perd 5% à 5,8 euros, sanctionné pour l'annonce du lancement d'une augmentation de capital pour 16 millions d'euros.

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