Les places europénnes ont grimpé de +0,9% en moyenne (l'Eurotop-100 engrange +0,8%) mais au moins, l'ensemble des opérateurs peut faire état de raisons convaincantes (ce qui était loin d'être le cas la veille). Paris se détache -avec Madrid- et affiche +1,22%, ce qui propulse le CAC40 nettement au-dessus de la barre des 3.700... mais les volumes -qui ne dépassent pas 3MdsE- demeurent étroits.

Les marchés ont apprécié des données encourageantes au sujet de l'économie américaines: alors que les économistes en attendaient en moyenne 460.000 inscriptions hebdomadaires au chômage, le total hebdomadaire a diminué de -24.000 aux Etats-Unis la semaine dernière(à 451.000).
D'autre part, le déficit commercial américain s'est réduit à 42,8 milliards de dollars au mois de juillet, contre 49,8 milliards en juin (le consensus tablait sur -47 milliards, une hausse des exportations du pays se combinant avec une réduction des importations de pétrole).

Ces bons chiffres sont parvenus à éclipser le Livre Beige de la Fed qui a souligné mercredi soir 'la profusion de signaux de ralentissement de l'activité', et les investisseurs disent puiser leur optimisme dans l'anticipation d'un durcissement très modeste des ratios de solvabilité des banques sous l'impulsion des experts de 'Bâle III'.

Particulièrement secouées en début de semaine du fait du re-surgissement de la thématique du risque souverain (les emprunts grecs à 10 ans affichaient un rendement record de 12% ce jeudi, mais cela ne préoccupe plus personne), les valeurs bancaires se sont vivement redressées: le Crédit Agricole s'est offert le podium du CAC40 avec une hausse de 4,6% à près de 11 euros, Société Générale rebondit de 3,4% à 43,6 euros et BNP Paribas reprend 1,8% à 54,45 euros.

Mais sur le plan sectoriel, c'est l'automobile qui s'installe en pole position: Peugeot s'adjuge 4,55% à 22,65 euros après l'annonce hier de 900 recrutements complémentaires en CDI en 2010, tandis que Renault et gagne 2,8% à 35,1 euros, Renault a repris +3,15% et Michelin +1,35%.
Hors CAC40, s'est l'équipementier Faurecia qui a fait la course en tête sur le SBF-120 avec un gain inégalé de +5,2% (sauf par Nicox mais qui ne concourre pas dans la même catégorie).

Lagardère prend 2,55% à 29,45 euros à la faveur d'un relèvement de recommandation de la part des analystes de HSBC, passés de 'neutre' à 'surpondérer', avec un objectif de cours rehaussé de 30 à 35 euros.

En recul de 0,8% à 12,91 euros, AXA signe l'une des rares baisses du CAC (Arcelor et LVMH s'effritaient de -0,15%) après l'opposition des autorités australiennes au rachat d'AXA APH par National Australia Bank, qui devait être suivi de la cession de la branche asiatique d'AXA APH à l'assureur français.
Au sein du SBF-120, Iliad (Free) lâchait -1,15% car la TVA sur les offres ' triple play ' (Internet, Téléphone, TV) devrait vraisemblablement être relevé à 19,6%, selon les propos tenus par François Baroin, le ministre du Budget, au journal Les Echos.




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