a bourse de Paris ne grappille plus que 0,1%, à 7275 alors que le CAC40 effaçait d'entrée de jeu ses pertes de mardi et gagnait jusqu'à 0,6% vers 7.325 points, notamment tirée par Stellantis (+3,5%) et par le rebond de LVMH, Hermès et surtout Kering qui gagne environ 2% chacun.
A Wall Street, le mois de mars débute sur une nouvelle consolidation du Dow Jones de -0,2% et le S&P500 perd plus de 0,5%.
A noter que le secteur du luxe profite notamment des bonnes nouvelles en provenance de Chine où l'activité manufacturière ressort en expansion en février, pour le second mois d'affilée.
L'indice des directeurs d'achat (IDA) du secteur manufacturier s'est établi à 52,6 le mois dernier, contre 50,1 en janvier, a déclaré mercredi le Bureau d'Etat des statistiques (BES) dans un communiqué.

Toujours d'après le BES, la production des usines est revenue à la normale à un rythme plus rapide que prévu le mois dernier, indiquant une amélioration continue du climat économique.
Dans l'Hexagone, en revanche, le secteur manufacturier est en contractionavec un indice PMI S&P global passé de 50,5 en janvier à 47,4 en février.
L'indice a été tiré à la baisse par les nouvelles commandes, dont la contraction s'est accélérée pour la première fois depuis octobre 2022. Cette dégradation s'est répercutée sur les niveaux de production, qui ont ainsi diminué pour un neuvième mois consécutif.

Aux Etats Unis, l'activité manufacturière a continué de se contracter en février aux Etats-Unis (à 47,7 le mois dernier, contre 47,4) mais la décélération est légèrement moins forte qu'au mois de janvier, montre l'enquête mensuelle de l'ISM publiée ce mercredi.
Le sous-indice des prix acquittés, très suivi en cette période de remontée de l'inflation, a bondi à 51,3 contre 44,5 le mois précédent.
Celui des nouvelles commandes a lui aussi grimpé pour s'établir à 47, contre 42,5 en février.

La lecture de l'activité est un peu différente selon le 'PMI' du secteur manufacturier américain, et l'indice 'PMI de S&P Global' ressort à 47,3 en définitive, contre 47,8 en estimation flash et après 46,9 le mois précédent.

Les enquêteurs précisent notamment que la baisse des nouvelles ventes a entrainé une nouvelle diminution de la production, quoiqu'à un rythme plus faible sur fond de meilleures conditions dans la chaine d'approvisionnement.

La batterie de statistiques publiées aujourd'hui devrait alimenter le débat sur la remontée des taux de la Réserve fédérale et de la BCE, avec pour conséquence la hausse du dollar et des rendements obligataires.

Sur le marché obligataire, les rendements européens à long terme repartent à la hausse et inscrivent de nouveaux plus hauts pluriannuels.

Le rendement du Bund allemand à 10 ans, véritable référence en Europe, revient bondit de +8Pts vers 2,714%.
Nos OAT établissent un nouveau plafond à près de 3,2% (testé en séance) avec +8,3Pts à 3,194%

Outre-Atlantique, le rendement des Treasuries à 10 ans rebondit de 3,91% vers 3,99%, après un pic à plus de 3,97% hier, les derniers indicateurs américains ayant renforcé la perspective d'une récession, et donc d'une pause dans le cycle des hausses de taux de la Fed.

'Si l'économie américaine commence à s'affaiblir, cela devrait réduire la pression sur les rendements obligataires et affaiblir le dollar américain', rappelle Steven Bell, économiste en chef de Columbia Threadneedle.

Le Dollar subit cependant un lourd pullback de -0,6% vers 1,0655/E.


Dans l'actualité des sociétés, Eurofins Scientific (-13%) publie pour 2022 un profit net ajusté en baisse de 35% à 683 millions d'euros, soit 3,43 euros par action, ainsi qu'un EBITDA ajusté en recul de 20% à 1,51 milliard, soit une marge en repli de 5,8 points à 22,5%.

Atos (+6%) publie au titre de 2022 une perte nette part du groupe de 1,01 milliard d'euros, réduite par rapport à celle de 2,96 milliards de l'exercice précédent, mais un taux de marge opérationnelle en retrait de 0,4 point à 3,1% du chiffre d'affaires (CA).

Neoen publie au titre de l'année écoulée un résultat net ajusté en augmentation de 19% à 48 millions d'euros, ainsi qu'un EBITDA ajusté en progression de 38% à 414 millions, 'en ligne avec l'objectif annoncé'.

A horizon 2030, Neoen (-14%) projette d'atteindre une capacité en opération ou en construction cible de plus de 20 GW. Il réitère aussi son ambition d'atteindre un rythme de gain de nouveaux projets d'au moins 2 GW par an à compter de 2025.

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