Paris (+0,1%) repasse dans le vert, mais cela ne suffira pas pour terminer la semaine sur un gain hebdo (il faudrait gagner 0,5% de plus et renouer avec les niveaux d'ouverture, soit 7.960Pts).

Mais le CAC40 représente une exception car ce mois de mars début par un nouveau festival de records absolus : quelle meilleure façon de finir la semaine d'entamer un nouveau mois calendaire ?

Les investisseurs ne semblent pas rassasiés de hausse (18ème semaine de progression pour les actions depuis le 31 octobre en Europe, Japon, Etats Unis) et ce vendredi donne lieu à un feu d'artifices de records (DAX40, Euro-Stoxx50, S&P500, Nasdaq Comp., Nasdaq-100, Nikkei, etc.).

La semaine va s'achever sur un 5/5 à la hausse pour l'E-Stoxx50 (+0,4% à 4.995, mais il a franchi les 4.900 ce matin), et un gain de +0,5% pour le Nasdaq (16.180... et plus de 18.160 pour le Nasdaq-100 avec +0,7%).

Notons que la journée avait bien commencé, avec un Nikkei qui s'envolait de +2,1% en hebdo, pour tutoyer les 40.000Pts, soit 1.000Pts de plus que son précédent record de 38.900 inscrit il y a 34 ans.

Ce matin, les investisseurs ont pris connaissance de diverses statistiquesà l'instar de l'indice PMI HCOB pour l'industrie manufacturière de la zone euro, produit par S&P Global, qui s'est établi à 46,5 en février, soit relativement stable par rapport au plus haut de dix mois enregistré en janvier (46,6).

Dans l'Hexagone, l'indice PMI HCOB pour l'industrie manufacturière, produit par S&P Global, s'est redressé de 43,1 en janvier à 47,1 en février, son plus haut niveau depuis mars 2023, et met donc en évidence un fort ralentissement de la contraction du secteur.

Sur le marché obligataire, la tentative de rebond de jeudi et du début de matinée tourne court avec des OAT qui se retendent de +1Pts vers 2,8830% et des Bunds à l'arrêt vers 2,400% (contre 2,4050 la veille).

Les T-Bonds se détendent en revanche de -5Pts vers 4,202% et signent une bonne semaine avec un écart de -4Pts... qui se résume à l'embellie de ce jour (qui fait passer la semaine du rouge au vert).

Cette détente 'sur le tard' est à relier -c'est assez logique- au mauvais ISM manufacturier ainsi que la chute de l'indice confiance des consommateurs de l'Université du Michigan.

L'activité dans le secteur manufacturier américain s'est contractée pour le 16ème mois d'affilée en février, selon l'enquête mensuelle publiée vendredi par l'Institute for Supply Management (ISM).

L'indice ISM manufacturier est ressorti en baisse à 47,8 le mois dernier, contre 49,1 en janvier (et 49,5 anticipé).

Le sous-indice des nouvelles commandes a fléchi de 3,3 points pour repasser sous le seuil critique des 50 points, à 49,2 contre 52,5 le mois précédent.

La composante mesurant la production s'est elle aussi enfoncée dans la zone de contraction, à 48,4 en février après 50,4, tandis que celle des prix acquittés reste élevée, à 52,5 contre 52,9 en janvier.

La confiance des consommateurs américains s'est dégradée lourdement en février, à en croire l'indice calculé par l'Université du Michigan qui ressort à 76,9 en définitive, alors qu'il était ressorti à 79,6 en estimation préliminaire et après 79 pour le mois précédent.

Le Dollar est assez peu impacté et reperd 0,25%, l'Euro se hisse ainsi vers 1,0835.
La détente des taux dope en revanche l'Or qui flambe de +1,7% vers 2.070$ et ressort comme le grand gagnant de la semaine... il est vrai que le climat géopolitique se tend, avec une surenchère de déclaration martiales de la part de la France et de la Russie.
A noter que le pétrole tente également de soulever une résistance majeure, le Brent testant le palier décisif des 83,7$, le WTI efface la résistance des 78,5$ et grimpe de +2,5% vers 80$.

Dans l'actualité des sociétés françaises, au terme de l'édition 2024 de salon Heli-Expo d'Anaheim, en Californie, Airbus Helicopters revendique 155 engagements pris, dont 40 commandes fermes, de la part de clients du monde entier pour une variété de ses hélicoptères multi-missions.

Maurel & Prom publie au titre de l'année écoulée un résultat net part du groupe (RNPG) en hausse de 3% à 210 millions de dollars, malgré un EBITDA en retrait de 19% à 359 millions pour un chiffre d'affaires quasi-stable (+1%) à 682 millions.

Vallourec publie un BPA de 2,07 euros au titre de 2023, contre -1,60 euro l'année précédente, ainsi qu'un RBE en progression de 67% à près de 1,2 milliard d'euros, supérieur à la limite haute de sa fourchette précédemment communiquée.



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