La Bourse de Paris peine à décoller en l'absence de bonne surprise du côté des indicateurs économiques américains. Après 16h00, le CAC40 avance de moins de 0,1% à 3930 points, dans un volume de transactions anémique d'à peine 1,24 milliard d'euros.

Sur les autres grandes places, Londres gagne 0,3% mais Francfort reste stable, tout comme les indices américains.

Selon une troisième estimation, le PIB américain est ressorti en hausse de 2,6% en rythme annualisé, contre +2,5% en estimation précédente et +2% en toute première annonce, mais les économistes s'attendaient à une révision légèrement plus importante, vers 2,7% ou 2,8%. Pour mémoire, il avait augmenté à un rythme de 1,7% au deuxième trimestre.

'Le taux de croissance plus élevé est lié essentiellement à la révision en hausse de la contribution des stocks alors que la demande interne hors effets de stocks a en réalité reculé de 2,9% à 2,6%', souligne un analyste.

Par ailleurs, les reventes de logements ont rebondi de 5,6% le mois dernier à 4,68 millions d'unités sur une base annualisée, conformément aux attentes des économistes qui anticipaient une hausse vers 4,7 millions.

Le cours du pétrole gravite autour des 90 dollars le baril, avant la publication les traditionnels stocks hebdomadaires américains, à 16h30.

Côté valeurs, LVMH prend la tête du CAC, avec un gain de 2,1% à 128,1 euros. Le groupe de luxe a annoncé hier soir avoir franchi en hausse le seuil des 20% du capital d'Hermès (+2,9% à 161 euros), ce qui montre que son appétit reste ' bien intact ' d'après les analystes.

Sanofi-Aventis progresse de 0,8% à 49,6 euros, alors que sa cible américaine Genzyme se montrerait disposée à discuter prix et autres problématiques, après plusieurs mois d'opposition contre l'offre publique d'achat du français, selon le Wall Street Journal.

À l'inverse, EDF abandonne 0,2% à 31,8 euros, alors que son comité d'entreprise aurait décidé de s'imposer un plan de rigueur drastique, selon Les Échos, précisant que cet organe a presque triplé sa perte à près de 90 millions d'euros cette année.

Schneider Electric gagne 0,4% à 117,2 euros alors, selon que Challenges, le groupe serait en train de préparer une offre sur le groupe allemand Sick, spécialisé dans les capteurs intelligents destinés à l'industrie.

Hors CAC, Rubis perd 1,7% à 86,5 euros, après avoir procédé à une augmentation de capital de 127 millions d'euros, la clause d'extension ayant été exercée en totalité.

Ingenico poursuit son parcours en dents de scie (-4,2% à 26,3 euros), après avoir souligné dans la soirée d'hier qu'aucune offre ferme n'avait été déposée sur son capital.

Enfin, après un début de séance en fanfare, Poweo ne progresse plus que de 1,6% à 5,1 euros, après avoir décidé d'adapter son modèle en se désengageant des activités de production afin d'assurer sa continuité d'exploitation.

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