A 1 heure de la clôture, la tension redevient perceptible : la Bourse de Paris reperd -0,9% après avoir effacé plus de la moitié du terrain perdu (-0,6% contre près de -1,3% ce matin), les investisseurs réduisant leur exposition sur fond de révision à la baisse des projections de croissance aux Etats-Unis.

C'est Wall Street qui se montre le moins affecté puisque le Dow Jones (en hausse initialement) reste quasi-stable, de même que le S&P500 (-0,2%), et le Nasdaq cède -0,3% alors qu'il avait battu un 34ème record annuel la veille... mais la flambée du VIX rend les indices US plus vulnérables.

Avec une hausse de 10%+4,5% en 24h, l'indice VIX témoigne d'ailleurs de la fébrilité des investisseurs et des craintes autour de l'économie américaine, mais les indices US ne s'en font pas le reflet.
La situation se détend même un peu côté taux : les T-Bonds effacent -2,2Pts à 1,349% et la séance s'annonce calme : l'agenda macro-économique du jour étant particulièrement léger.
Les jobs disponibles font un bond de 9,5 millions vers 10,9 millions au mois de juillet : peu de candidats dans les secteurs de la restauration, mais ça devrait changer en septembre avec la suppression des aides fédérales en faveur des chômeurs.

En France, les investisseurs ont pu prendre connaissance des statistiques de la balance commerciale de l'Hexagone, faisant ressortir un déficit de 6,96 milliards d'euros au titre de juillet 2021, contre 6,05 milliards en juin, d'après les données CVS-CJO de l'administration des douanes.
Le rendement des OAT reflue un peu, de 0,024% vers 0,01%.

En revanche, demain, la conférence de presse de Christine Lagarde pourrait permettre de lever quelques incertitudes quant à la stratégie de politique monétaire de la BCE.

'Les craintes que les banques centrales commencent à réduire leurs achats d'actifs semblent avoir un peu entamé la confiance des investisseurs, notamment en vue de la décision de la BCE de demain, qui pour beaucoup devrait lancer le début du processus avec une inflation à son plus haut niveau en près d'une décennie', prévient Jim Reid, stratège chez Deutsche Bank.

Du côté des valeurs tricolores, Alstom annonce avoir signé avec S-Bahn Hamburg un contrat pour la livraison de 64 trains S-Bahn supplémentaires de classe 490, commande évaluée à près de 500 millions d'euros et qui s'inscrit dans le cadre d'une option figurant au contrat-cadre signé en 2013.

Sanofi fait part d'un accord de fusion définitif avec la société biopharmaceutique Kadmon dans le cadre de sa stratégie de croissance de son activité médecine générale, opération qui permettra d'ajouter immédiatement Rezurock à son portefeuille transplantation.

Interparfums publie un résultat net de 45,7 millions d'euros au titre du premier semestre 2021, contre 8,9 millions un an auparavant, avec une marge opérationnelle plus que triplée (+17,2 points) à 24,7% pour un chiffre d'affaires presque doublé (+91%) à 266,3 millions.

Enfin, dans le cadre de l'optimisation de sa structure financière, Danone annonce avoir lancé avec succès une émission obligataire hybride à durée indéterminée à taux fixe réajustable de 500 millions d'euros, profitant des conditions de marché favorables.


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