La bourse de Paris (-0,00%) revient à l'équilibre 1 heure après la publication du 'NFP' aux Etats Unis: le CAC40 oscille de part et d'autre des 6.500 points, ce qui fige le bilan hebdo autour de -0,1%... mais il sera très facile de le faire basculer dans le vert en poussant l'indice vers 6.510.

L'homogénéité des scores est assez bluffante en Europe puisque le DAX40 et l'Euro-Stoxx50 affichent également 0,00% de variation à 15H31.

Le FT-100 affiche lui aussi 0,00%, mais c'est parce que Londres est fermée, comme hier, en raison des festivités organisées pour les 70 ans de règne de la Reine Elizabeth II.
A croire que toutes les places européennes célèbrent le jubilée... ou alors, les traders sont devant le direct de Rolland-Garros et ont mis leur ordinateur en pause.
A la réouverture, les indices US sont en assez net repli, de -0,6% pour le Dow Jones à -1,1% pour le 'S&P', mais ce pullback survient au lendemain d'un emballement haussier de +2,5% qui reste assez inexplicable, même avec 24H de recul.

Ce dernier jour de la semaine s'annonçait riche en données macroéconomiques, notamment avec le rapport officiel du BLS sur l'emploi américain pour le mois de mai.
L'économie américaine a généré 390.000 emplois non agricoles en mai, selon le Département du Travail, un nombre légèrement supérieur au consensus, mais le taux de chômage s'est maintenu à 3,6%, alors qu'il était attendu en légère baisse par les économistes.

Le taux de participation à la force de travail s'est établi quant à lui à 62,3%, un niveau qui demeure inférieur de 1,1 point à celui de février 2020, et le revenu horaire moyen s'est accru à un rythme annuel de 5,2%.

Par ailleurs, les créations de postes des deux mois précédents ont été révisées, passant de 428.000 à 398.000 pour mars et de 428.000 à 436.000 pour avril, soit un solde de révision de -22.000 pour ces deux mois.

Les T-Bonds voient leur rendement fuser à la hausse de +6Pts à 2,975% et une clôture à ce niveau constituerait un nouveau 'pire score' annuel.
L'ambiance n'est pas meilleure en Europe où de nouveaux planchers sont enfoncés pour nos OAT (+5Pts à 1,808%) et les Bunds (+4,8Pts à 1,278%).

En Europe, le volume des ventes de détail corrigé des variations saisonnières a diminué de 1,3% dans la zone euro et dans l'UE au mois d'avril selon les estimations d'Eurostat, après des hausses séquentielles de 0,3% et 0,6% respectivement en mars par rapport à février.

Par rapport à avril 2021, l'indice corrigé des effets de calendrier des ventes de détail a augmenté de 3,9% dans la zone euro et de 5% dans l'UE, des taux annualisés en accélération par rapport à ceux de 1,6% et 2,8% observés le mois précédent.

Les investisseurs ont également pris connaissance ce matin de l'indice PMI Composite S&P Global de l'activité en France.
A 57 en mai, l'indice s'est légèrement replié par rapport aux 57,6 de mois d'avril, un chiffre qui constituait un sommet sur les 51 derniers mois. Malgré ce léger repli, l'indice continue de signaler une forte croissance de l'activité dans le secteur privé.

L'émergence d'une économie à deux vitesses semble toutefois se confirmer, la croissance globale ayant principalement reposé sur le dynamisme du secteur des services alors que le rythme d'expansion de la production manufacturière s'est montré moins marqué.

'Le regain d'activité suscité par la levée des restrictions sanitaires finira tôt ou tard par s'atténuer et la faiblesse du secteur manufacturier pourrait très bientôt gagner celui des services', prévient S&P Global, qui pointe en outre la forte inflation des prix facturés.

Dans la zone euro, l'indice PMI S&P Global composite de l'activité globale s'est replié de 55,8 en avril à 54,8 le mois dernier (son plus bas niveau depuis quatre mois), continuant toutefois de signaler une hausse de l'activité du secteur privé de la région.

Bien que l'expansion du secteur des services ait marqué le pas sous l'effet d'une atténuation de l'effet de rattrapage amorcé après la levée des restrictions sanitaires, son rythme s'est avéré suffisant pour compenser les faiblesses du secteur manufacturier.

'Les derniers résultats de l'enquête affichant un niveau conforme à une hausse trimestrielle du PIB légèrement supérieure à 0,5%', constate S&P Global, prévenant néanmoins que 'les perspectives de croissance pour les prochains mois semblent s'orienter à la baisse'.

A noter que le pétrole se stabilise vers 115,8$ tandis que l'E/$ est inchangé à 1,0655 (l'Euro grappille juste 0,15% face au Franc suisse).
Autrement dit, seuls les taux bougent aujourd'hui... et pas dans un sens favorable aux actions.

Dans l'actualité des valeurs, la maison de champagne Laurent-Perrier publie au titre de son exercice 2021-22 un résultat net part du groupe doublé à 50,2 millions d'euros et une marge opérationnelle améliorée à 26,3%.

Innate Pharma annonce qu'IPH5201, son anticorps monoclonal dirigé contre CD39, avancera en essai clinique de phase 2 dans les cancers du poumon, et qu'elle recevra en conséquence un paiement d'étape de cinq millions de dollars de son partenaire AstraZeneca.

Enfin, Foncière INEA annonce le lancement d'une augmentation de capital en numéraire avec maintien du DPS de ses actionnaires d'un montant brut maximum d'environ 122,3 millions d'euros, par l'émission d'un nombre maximum de près de 2,72 millions d'actions nouvelles.

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