Le CAC40 (-0,8%) tente de limiter la casse après un Nième test des 4.270/4.275Pts, retraçant ses planchers de la matinée.

Le scénario se répète inlassablement depuis 8 jours, un 4ème test consécutif des 4.270 eu lieu ce matin, un 5ème se matérialise alors que Wall Street affiche un repli de -1%, ce qui valide des cassures de supports court terme parfaitement identifiés (2.040 sur le 'S&P', 17.500 sur le 'Dow').

Les indices US consolident au lendemain du compte rendu de la dernière réunion du comité de politique monétaire de la Fed, qui laisse 'la porte ouverte' à un nouveau relèvement des taux directeurs le 15 juin prochain.

'Le communiqué montre que la plupart des dirigeants de la Fed sont en faveur d'un relèvement des taux d'intérêt en juin si les conditions économiques continuent de s'améliorer', éclaire Wells Fargo.

Plus mesuré, Vincent Ganne, analyste DailyFX pour FXCM, considère pour sa part qu'il s'agit de 'mots' plus que d'une vraie conviction de la Fed'.

Paradoxalement, la hausse des valeurs bancaires -qui semble apprécier que les taux puissent se remettre à grimper aux USA- freinent le repli du CAC40.

Chez nos voisins, Londres cède -1,7%, Francfort -1,3%, Madrid -1,1 et Milan -0,85% et l'Euro-Stoxx50 se replie de -1,05%.

A noter ce matin la lourde rechute de -3,2% de la bourse de Moscou, tandis Tokyo et Shanghai clôturaient toutes 2 parfaitement inchangées.

Wall Street ne profite pas des bons trimestriels de Wal Mart (profits supérieurs de 10% aux attentes à 0,98$ contre 0,88$ d'après l consensus) ni de l'OPA que Bayer lance sur Monsanto (pour un montant non précisé).

Le contexte géopolitique demeure par ailleurs assez anxiogène avec la disparition mystérieuse d'un A320 d'Egyptair (Airbus grappille +0,5%%, ADP cède -1,8%) dont quelques débris ont été localisés au large des côtes égyptiennes.

Du côté des indicateurs, les traditionnels chiffres hebdomadaires du chômage ressortent en recul de -16.000 à 278.000, l'indice de la Fed de Philadelphie se dégrade à -1,8 contre -1,6. L'indicateur conjoncturel avancé du Conference Board pour avril déçoit également.

L'euro poursuit sa décrue (-0,15%) à 1,120/$, tandis que le baril de brut léger américain (WTI) décroche ce soir de -2,5% sous 47$, ce qui pèse sur Total (-2,4%).

Mais ce repli est intégralement compensé par l'envolée de Technip (+6,6%) consécutivement à l'annonce de son projet de fusion avec l'américain FMC Technologies qui va lui permettre de doubler sa capitalisation boursière à 13 milliards de dollars (et de réaliser 400Mns$ de synergies à l'horizon 2018).
A noter le lourd repli de Vallourec et CGG qui lâchent -4,8% et -3% respectivement.

Plus forte baisse du SBF 120, Euler Hermes perd pour sa part 5,5% après le placement d'actions annoncé hier par Allianz portant sur 8,6% du capital du groupe.
Signe du manque de suivi des 'convictions' des opérateurs, Nokia qui était leader du CAC40 hier se retrouve en repli de -1,3%.


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