La bourse de Paris termine au plus haut du jour, à 3.483Pts dans le sillage des 4 valeurs bancaires du CAC qui explosent littéralement à la hausse avec Dexia (+7,85% à 3,06E), Sté Générale (+7% à 37,575E), Crédit Agricole (+6,95% à 9,20E) puis BNP-Paribas (+5,95% à 47,97E (et Natixis a également flambé de +5%).

Ce soudain regain de confiance dans le secteur suite à l'éclaircissement d'un détail méthodologique concernant les 'stress tests' en Europe: le risque des dettes souveraines sera pris en considération mais les décotes devraient demeurer limitées (de -15 à -17% par exemple sur les emprunts grecs), le risque de défaut étant jugé négligeable.

Quelle volatilité ! Le CAC40 a varié de plus de 120Pts entre les extrêmes du jour (soit 3,5% d'écart en quelques heures)... mais les volumes restent bien étroits (3,4MdsE) en regard de tels écarts en 'intraday'.

Les indices avaient bien mal commencé la journée, avec des pertes supérieures à -1,5% en début de matinée, intégrant la rechute des indices US mardi soir mais également des statistiques économiques bien décevantes: les commandes à l'industrie allemande ont reculé de 0,5% en mai, alors que les économistes prévoyaient une progression symétrique de +0,5%.

Toujours sur le front macroéconomique, le PIB de la zone euro et celui de l'UE ont augmenté de 0,2% par rapport au trimestre précédent, selon les deuxièmes estimations publiées par Eurostat qui confirme ainsi sa dernière publication.

En France, la balance du commerce extérieur se dégrade très nettement (-5,5MdsE) sous l'effet d'un net recul des très grands contrats aéronautiques au mois de mai.

Aucune publication économique susceptible d'influer les cours à Wall Street n'était attendu aujourd'hui mais les indices US affichent pourtant +1,3% après 2 heures de cotations... dans le sillage des banques mais également des valeurs cycliques et des conglomérats technologiques.

A Paris, outre les financières, on remarquait également le titre Peugeot (+2,95% à 22,2 euros) alors que sa marque Citroën a annoncé aujourd'hui une hausse de 17% de ses ventes dans le monde (notamment dans les pays émergents), lors du premier semestre 2010, son concurrent Renault a bondi de +3,3%.

A l'inverse, les valeurs de la construction freinaient la hausse du CAC40: Lafarge cède ainsi 2,1% à 40,7 euros (après un avertissement sur résultats de son concurrent irlandais CFH) tandis que Bouygues lâchait 0,9% à 31,26 euros.

Hors CAC, Ubisoft rétrocédait 0,9%, alors que les analystes d'Aurel, qui restent vendeurs, ont abaissé leur objectif de cours sur le titre de 7,5 à 5,5 euros.

Sodexo prend 0,9% à 48 euros après avoir dévoilé une croissance interne de 1,9% de son chiffre d'affaires sur les neuf premiers mois de 2009-10, et relevé son objectif de croissance pour l'ensemble de l'exercice.
Sur le front de l'énergie, le pétrole se redressait de +2% à 73,5$ et Total a progressé de +1,5%, Vallourec de +1,4%.


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