Le CAC40 termine au plus bas du jour, sur un repli de -0,74% alors 2 heures auparavant, l'indice caracolait à 4.048Pts (+0,7%) et s'accommodait d'un baril de 'WTI' culminant vers 107$ (soit +10% en une semaine).
Et assez paradoxalement, le 'pullback' du pétrole sous ses sommets du jour (le Brent revenant de 118$ vers 115,5$) semble avoir déclenché une consolidation des indices boursiers qui clôturent au plus bas du jour.

C'est le Nasdaq qui a perdu pied le premier à Wall Street: il avait ouvert en hausse de +0,2%, il affichait -1,5% vers 17H30 et -1,85% à 18H.

Le CAC40 termine sous les 4.000Pts, l'Euro-Stoxx50 cède -0,6%, Londres -0,35%, Francfort -0,25%.
Le marché a semblé tour à tour s'inquiéter puis se désintéresser des incertitudes géopolitiques au Moyen-Orient ou du problème de l'endettement souverain de nombreux pays en Europe (sans oublier les avertissements de JC Tricher concernant les pressions inflationnistes dans les pays émergents).

L'actualité n'apporte aucun élément de réconfort, les nouvelles sont toujours aussi préoccupantes au sujet de la Libye où de violents affrontements opposent pro et anti-Kadhafi.

Parallèlement, les braises de la crise des dettes souveraines viennent d'être rallumées par Moody's qui vient de dégrader de trois crans la note souveraine de la Grèce, passant de 'Ba1' à 'B1', assortie d'une perspective négative.
L'agence de notation craint notamment que l'aide apportée à la Grèce après 2013 ne soit conditionnée par des critères de solvabilité impossibles à remplir pour Athènes, conduisant à une restructuration de la dette.

Les marchés ont également de sérieuses raisons de douter que les dirigeants européens réussiront à s'entendre pour apporter des solutions définitives aux problèmes des dettes souveraines européennes, d'ici la date butoir de ce mois de mars.

Côté valeurs, les 'bancaires' pâtissent de cette nouvelle résurgence de la crise des dettes souveraines en Europe et restent scotchées dans le rouge : -2% pour Sté Générale, -1,85% pour BNP Paribas et -1,75% pour Crédit Agricole.
Sanofi-Aventis abandonne 1% après avoir modifié son offre sur Genzyme afin d'en faire une offre publique d'échange visant l'intégralité des actions ordinaires en circulation pour 74 dollars par action. Accor reste lanterne rouge avec -1,3% alors que la direction du groupe ne parvient pas à convaincre de sa stratégie.

LVMH prend +1,25% après avoir conclu ce week-end un accord avec la famille Bulgari, pour un échange de titres qui permettra au leader mondial du luxe de mettre la main sur la célèbre maison italienne. Le français émettra 16,5 millions d'actions, en rémunération des titres détenus ce jour par la famille et déposera une OPA pour les minoritaires.

EADS ne fera pas appel de la décision défavorable du Pentagone la semaine dernière sur le gigantesque contrat des avions ravitailleurs.

A l'inverse, le compartiment des 'technos' soutient le CAC40: Alcatel-Lucent poursuit sa belle envolée des dernières séances (+3,85% à 4,03 euros alors que Le groupe a annoncé un partenariat de recherche avec le CEA-Leti), ST-Micro gagne +1,4% et Cap Gemini +1,7%





Copyright (c) 2011 CercleFinance.com. Tous droits réservés.