Il y a eu du suspens, mais elle s'est bien matrialisée, cette 6ème hausse consécutive des places europénnes.
Le CAC40 s'adjuge 0,39% à 3.675Pts, l'Euro-Stoxx50 grappille 0,05%, Francfort et Amsterdam +0,3% alors que Madrid, plombé par les valeurs bancaires reculait de -0,7%.
Les indices paneuropéens terminent sur une hausse symbolique, sachant qu'ils ont été plombés par le plongeon de -9% de Nokia qui a diffusé un nouveau profit warning (qui semble lié à des difficultés structurelles récurrentes depuis 18 mois).
L'Euro a donné un bon coup de pouce à l'avancée des actions en fin d'après-midi avec une remontée au-dessus des 1,233$, bien que les taux interbancaires continuent de se tendre alors que les banques espagnoles éprouvent en effet les plus grandes difficultés pour se refinancer et ne peuvent que se tourner massivement vers la BCE, laquelle assume à fond depuis 3 mois son rôle de prêteur en dernier ressort.

Les intervenants semblent digérer toutes les mauvaises nouvelles et ils n'ont que faiblement sanctionné les chiffres US publiés à 14H30: ils s'avèrent clairement décevant avec une spectaculaire chute (-17,2%) du nombre de mises en chantier de logements neufs en mai aux Etats-Unis (à 593.000, soit un 'plus bas' de cinq mois).
Le département du Commerce a par ailleurs révisé en baisse le chiffre d'avril, à +3,9% contre une première estimation de +5,8%.

Les nouveaux permis de construire déposés sont également en baisse de -5,9% le mois dernier à 574.000, après avoir plongé de -10,9% en avril.

Même si la statistique était jugée moins importante, les prix à la production ont baissé de 0,3% en mai aux Etats-Unis, essentiellement en raison d'un repli des prix de l'énergie, alors que les analystes anticipaient un repli de l'ordre de 0,4%... encore une déception.

Une seule petite consolation avec une production industrielle en hausse de +1,2% -comme prévu- mais elle a suffi à ramener Wall Street à l'équilibre à la mi-séance (-0,2% pour le 'S&P' et le Dow', hausse de +0,05% pour le Nasdaq).

A Paris, les gains furent les plus nombreux mais d'amplitude limitée avec AXA (+1,95%), GDF-Suez (+1,85%), EDF (+1,6%), L'Oréal (+1,4%), Total (+1,2%).
Les principaux replis furent surtout le fait de prises de bénéfices avec -3,65% sur ST-Micro (effet Nokia), Alcatel Lucent (-2,35% pour le même motif), -2,8% sur Bouygues, -2,3% sur Michelin,

Parmi les rares hausses significatives, CGG Veritas reprenait +3,84% (à 17,26E), Manitou +5,7% et Derichebourg +10,5%).
Après une semaine de suspension de cotations, Rodriguez a réouvert ce mercredi pour s'adjuger un peu plus de 5,5%.



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