Le scénario de cette séance de vendredi a donc constitué l'exacte réplique de la précédente avec un CAC40 qui évolué au sein d'un étroit canal de 0,3% d'épaisseur durant exactement 7 heures (oscillant entre -0,15 et +0,15%) avant de bondir d'un coup de +0,6% supplémentaires (puis de +1% vers 16H35) pour inscrire un meilleur cours en séance de 4.023Pts.

L'indice CAC40 avait alors repris les deux tiers du terrain perdu depuis le 30 avril dernier... mais il s'essoufflait un peu en fin de journée (+0,63% à 4.007Pts) après avoir tout de même engrangé plus de 6% en 5 séances de hausse consécutive.
Paris clôture au plus haut depuis le 19 mai dernier: autrement dit, 5 semaines de baisse ont été effacées en tout juste 5 séances, sur le seul report de l'échéance d'une faillite de la Grèce qui devrait recevoir les 12MdsE promis en début de semaine prochaine.

Les dernières 48H ont également été placées sous le signes de chiffres US meilleurs que prévus... et qui éclipsent manifestement des statistiques européennes qui elles ne sont franchement pas bonnes.

L'activité manufacturière s'est redressée en juin aux Etats-Unis de +2Pts à 55,3% alors ques économistes s'attendaient à un nouveau recul, à 51,1% (un effet négatif lié au Japon étant de nouveau intégré dans les caculs).

Wall Street qui avait ouvert stable (et même en léger repli) se comportait exactement comme la veille avec une soudaine envolée de +120Pts du Dow Jones (propulsé vers 12.535Pts) et de +1% du Nasdaq (qui repasse la barre des 2.800Pts).
Les opérateurs feront peut être preuve de plus de prudence en seconde partie de séance alors que se profile un pont de 3 jours aux Etats Unis (Independance Day).

En Europe, les chiffres d'activité économique publiés ce matin n'étaient guère enthousiasmants avec un PMI espagnol en net recul à 46,5 (la barre des 50 marquant le seuil de l'expansion), un PMI italien au plus bas (à 49,9) depuis octobre 2009 et un PMI irlandais en plein marasme.

En France, le PMI ressort comme prévu à 52,5 mais en Europe, le baromètre plonge de 54,6 vers 52 (plus faible score depuis août 2009): il y a encore de la croissance mais un second mois de repli du même ordre et cela fera renaître la crainte d'une récession.

Enfin, le dernier chiffre publiées concernait les dépenses de construction: elles ont légèrement reculé aux Etats Unis en mai, ce qui a été totalement éclipsé par la hausse de l'ISM industriel.

Sur le CAC40, les valeurs bancaires ont servi de puissantes locomotives: Crédit Agricole s'envole de +4,1%, Société Générale grimpe de 3,7%, Natixis de +3,6%, BNP Paribas de 2,45% à 54,54E.

À l'inverse, Renault (-0,25%) et Peugeot (-0,4) accusaient parmi les plus fortes baisses de l'indice à la suite des ventes ternes pour le marché automobile français au mois de juin.
Vivendi et Cap Gemini fermaient la marche avec -0,65%, Carrefour lâchait -0,56% et la lanterne rouge du SBF-120 était CGG Veritas avec -1,1%.

EADS reculait de 0,3%, après avoir annoncé qu'Eurocopter Holding a acquis 98,32% du capital de Vector Aerospace Corporation à la suite d'une offre de 13 dollars canadiens par action en numéraire.

Hors CAC, Soitec gagne encore +5,4% et refranchit les 7E (à 7,17E) et Heurtey Petrochem s'adjuge 4%: le groupe anticipe pour 2011 un chiffre d'affaires de 325 à 345 millions d'euros, significativement supérieur aux estimations initiales.

Bénéteau perdait 1%, malgré la publication d'un chiffre d'affaires de 677,7 millions d'euros au titre des neuf premiers mois de l'exercice, en hausse de 19%.




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