La Bourse de Paris continue de pâtir lourdement des inquiétudes suscitées par la situation de la Grèce, qui pèsent en particulier sur les valeurs bancaires.

Après 16h00, l'indice CAC40 perd 1,3% à 3926 points, dans un volume avoisinant les 3,2 milliards d'euros. Par comparaison, l'Eurostoxx50 plonge de 1,8% et le Dow Jones perd 0,8%.

Les groupes bancaires sont les principaux contributeurs à la baisse du CAC40, alors qu'Eurostat a exprimé un certain nombre de réserves sur la qualité des données économiques fournies par la Grèce. Cela signifie que son estimation de 13,6% sur le déficit des comptes publics grecs au titre de 2009 pourrait être revue à la hausse, au-delà de 14%.

Dans ce contexte, les investisseurs ne tiennent guère compte de la hausse de 6,8% des ventes de logements anciens en mars pour atteindre 5,35 millions d'unités en rythme annualisé.

Le nombre des inscriptions au chômage a baissé à 456.000 lors de la semaine du 17 avril, contre 480.000 la semaine précédente (484.000 en première estimation), alors que les économistes attendaient un repli plus marqué à environ 440.000 inscriptions.

Sur le CAC, Crédit Agricole, très exposé à l'économie grecque, recule de 3,1% à 12,3 euros, Dexia lâche 4,3% à 4,4 euros et Société Générale cède 2,9% à 43 euros.

PPR grimpe de 0,2% à 107 euros sous l'effet conjugué d'un relèvement de recommandation chez Crédit Suisse et d'un rehaussement d'objectif chez Morgan Stanley.

Schneider Electric dévisse de 2,4% à 86 euros à Paris, suite à son point d'activité de mercredi soir. Au premier trimestre, les ventes ont atteint 3.910 millions, en hausse de 2,3%.

Sur le SBF120, Sodexo s'adjuge 1,7% à 45 euros après la présentation de chiffres de ventes et d'une marge opérationnelle pour le premier semestre 2009-2010 meilleurs qu'attendus.

Carbone Lorraine progresse de 2,4% à 27,6 euros après avoir publié hier soir un chiffre d'affaires supérieur aux prévisions et confirmé ses objectifs pour 2010.

Rémy Cointreau affiche un gain de 0,4% à 43,4 euros, dans le sillage d'une performance record au quatrième trimestre 2009-2010, avec des chiffres largement supérieurs aux attentes.

Au rang des déceptions, Nexans décroche de 9,1% à 59,1 euros, après avoir fait état d'une activité en net retrait et prédit un niveau de profitabilité en-dessous des attentes.

La publication de Technicolor (-5,2% à un euro) est également mal perçue avec une baisse de CA de 24%, en ligne avec ses performances du second semestre 2009.

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