Déjà déçue par le manque de réaction positive de Wall Street à des trimestriels d'entreprises de bonne facture, la Bourse de Paris accentue encore ses pertes face à la forte dégradation de la confiance des ménages américains.

L'indice de confiance du consommateur de l'Université du Michigan (UMich) vient de ressortir en baisse à 66,5 pour le mois de juillet en estimation préliminaire, contre 76 en juin, alors que les économistes ne tablaient que sur une dégradation vers 74,5 en moyenne.

Après cette annonce, le CAC40 accuse une perte de 2,6% à 3487 points et l'Eurostoxx50 perd près de 2%, pendant que le Dow Jones recule de plus de 1,5%.

Les trimestriels du jour aux Etats-Unis se montrent pourtant dans l'ensemble rassurants. Bank of America et Citigroup ont fait part de résultats supérieurs aux attentes grâce à des réductions de leurs provisions pour pertes sur crédit, et General Electric a vu son bénéfice net grimper de 14%, soutenu par le redressement de son activité de services financiers.

Si les prix à la consommation aux Etats-Unis se sont repliés de 0,1% le mois dernier, là où les analystes prévoyaient une stabilité, cette tendance est liée essentiellement la chute de 2,9% des prix de l'énergie. Hors éléments volatils, les prix ont augmenté de 0,2%, alors q'une diminution d'une ampleur symétrique était attendue par le marché.

Sur le CAC, les valeurs bancaires souffrent particulièrement du regain d'inquiétudes: Société Générale et Crédit Agricole décrochent de 4,2% à 36,2 euros et 8,9 euros respectivement, tandis que BNP Paribas abandonne 3,7% à 47 euros.

Carrefour se replie d'environ 1,5% à 34,8 euros après avoir réalisé un chiffre d'affaires de 48,9 milliards d'euros au premier semestre, en hausse de 5.9% par rapport au premier semestre 2009. Au deuxième trimestre 2010, le chiffre d'affaires ressort à 24,9 milliards d'euros, soit une progression de 6.3%.

Sur le SBF120, Stallergenes s'adjuge 1,3% à 55,7 euros après avoir affiché un chiffre d'affaires du premier semestre de 110,6 millions d'euros, en hausse de 13%, avec une croissance de 14% au deuxième trimestre contre 13% au premier trimestre.

En revanche, Seb cède 1,8% à 57,5 euros, au lendemain d'une publication d'un chiffre d'affaires de 1.553 millions d'euros pour son premier semestre 2010, en hausse de 13,1%, mais également de l'annonce d'une petite acquisition en Colombie.

Pierre et Vacances recule de 5,8% à 52,4 euros, suite à la publication d'un chiffre d'affaires atone en données comparables au troisième trimestre 2009-10. NexResearch adopte désormais une position 'neutre' et réduit son objectif de cours à 62,24 euros.

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