Pas de 4ème séance de hausse consécutive pour les places européennes: Wall Street a rapidement pris le chemin de la consolidation après la publication d'un indices ISM des 'services' en demi-teinte.
Certes, l'activité progresse dans le secteur tertiaire aux Etats Unis, mais pas autant que le marché l'espérait avec un score de 50,5 au lieu des 51 anticipé (après 49,8 en décembre).
Le 'S&P-500' et le Nasdaq n'ont pas tardé à lâcher -0,5 à -0,6% et les indices européens ont effacé tous les gains engrangés au début de la séance avant de basculer assez nettement dans le rouge (le CAC40 s'enfoncera jusque vers 3.784Pts).

Paris en termine sur un repli de -0,5% à 3.793Pts après avoir ricoché sous les 3.830Pts vers 13H.
Wall Street poursuit sa consolidation initiale avec un Dow Jones qui s'effrite de -0,35% et un 'S&P' qui lâche -0,65% (rien de très alarmant après 2 séances de forte hausse... et le repli de Pfizer qui atteint -3,5% puis de Merck (-2,5%) résulte de trimestriels jugés décevants, ce qui ne remet pas en cause l'impression positive qui se dégage des 50% de résultats déjà publiés.
Les nouvelles sur le front de l'emploi US sont bonnes mais les marchés les attendaient meilleures encore: les destructions d'emplois dans le secteur privé aux Etats-Unis ont encore ralenti au mois de janvier, d'après l'enquête mensuelle d'ADP Employer Services, avec 22.000 destructions de postes, alors que les économistes attendaient un chiffre compris entre -30 et -40.000.

Ce chiffre marque la plus faible détérioration du marché de l'emploi depuis le début du cycle des destructions de postes dans le secteur privé en janvier 2008, note ADP, qui a en outre révisé à la baisse le chiffre des destructions d'emplois en décembre, de 84.000 à 61.000.
Cette embellie finira peut être par rassurer les investisseurs qui jouent le scénario d'une croissance économique supérieure à la moyenne historique de 3,5% aux Etats Unis en 2010.

A Paris, l'envolée des valeurs parapétrolières s'est poursuivie: CGG Veritas grimpait ainsi de 1,5%, Vallourec de 1,85% dans le sillage du baril de WTI qui s'adjuge 0,7% à 77,6$.
Maurel & Prom affiche ainsi la meilleure performance du SBF 120 (+2,7% à 13,1 euros) après la publication d'un chiffre d'affaires presque doublé (+99%) à 183,2 millions d'euros, une augmentation résultant de la mise en production des champs Onal et Omko au Gabon.

Vinci s'adjugeait pour sa part 2,1% au lendemain de l'annonce d'un chiffre d'affaires pour 2009 de 31,9 milliards d'euros, en recul de 4,6% mais en ligne avec les attentes de Credit Suisse (31,8 milliards) et du consensus (32,1 milliards).
Du côté des baisses, les valeurs financières étaient à la peine (les '4 majeures' du CAC40 figurent aux 4 dernières places): Crédit Agricole (-3,65%) a subi les plus lourds dégagements, devant Dexia et BNP-Paribas (-2,6%) puis Sté Générale (-2,4%).

Au sein du SBF-120, Seb décrochait de -2% dans le sillage des résultats 2009 décevants de son concurrent suédois Electrolux, dont les actions s'écroulaient de près de 10% à Stockholm.

Le titre Alten grappillait 0,55%, suite à la publication hier soir d'un chiffre d'affaires pour le 4ème trimestre 2009 supérieur aux attentes. Alten a publié un chiffre d'affaires de 216 millions pour son dernier trimestre, en baisse de 2,5%.

GL events s'envolait de 4%, suite à son point d'activité, à l'occasion duquel le groupe a annoncé un contrat majeur dans le cadre de la prochaine Coupe du Monde de football. Le groupe de services événementiels a réalisé un chiffre d'affaires de 581,4 millions d'euros au titre de l'exercice 2009, en baisse de 4% (-8,9% à périmètre et change comparables).




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