La Bourse de Paris (-0,25%) n'accroit ni ne réduit ses gains depuis l'ouverture de Wall Street et n'avait pas davantage réagi aux 'stats' publiés en Europe comme aux Etats Unis au fil des heures: c'est la dernière séance du mois de mai et les marchés n'iront nulle part.

La camisole algorithmique à été placée tôt ce matin de façon à contraindre le CAC40 à osciller sans désemparer depuis 9H45 entre 4.510 et 4.530... avec les 4.520 en guise de pivot.
L'Euro-Stoxx50 se replie de -0,33% vers 3.080, ce qui lui permet de préserver 1,5% de performance positive sur ce mois de mai.

Après une journée de lundi fériée aux Etats Unis, Wall Street a rouvert sur une note hésitante, avec un Dow Jones inchangé, un 'S&P' qui grappille +0,15% et teste les 2.101Pgts, le Nasdaq affiche +0,3%.

Nous assistons à une déferlante d'indicateurs US cet après midi, avec une chute de -3,5Pts de la confiance du consommateur US à 92,6... un 'plus bas' depuis 18 derniers mois.

Confiance en berne mais consommation en hausse: les dépenses des ménages progressaient de +1% en avril, alors que leurs revenus affichaient +0,4% (le taux d'épargne recule de 5,9 vers 5,4%).
Par ailleurs, l'indice des prix immobiliers 'Case-Shiller' d'avril s'affiche en hausse de +0,9% du prix des logements d'un mois sur l'autre et de +5,4% sur un an (c'est 0,2% de plus qu'attendu).

Le taux d'inflation 'PCE' (très surveillé par la FED) augmente de +0,3% en avril (+0,2% en 'core'), de +1,1% en donnée brute et de +1,6% en 'core' (hors variables volatiles).

En Europe, le taux d'inflation annuel de la zone euro a été mesuré à -0,1% par Eurostat ce mois-ci en première estimation, après -0,2% en avril.

Le taux de chômage de la région est quant à lui ressorti à 10,2% corrigé des variations saisonnières le mois dernier, stable en séquentiel et en recul de 0,8 point comparativement à avril 2015.
Il recule de 6,2 vers 6,1% Allemagne mais la consommation y enregistre un recul inattendu de -0,9% au lieu de +0,9% anticipé.

'La question grecque ne va pas perturber l'horizon immédiat', mais il est 'plus difficile d'être aussi affirmatif concernant le risque de Brexit', estime l'expert, alors qu'un gérant de Barclays Bourse estime pour sa part que 'la réunion de la BCE jeudi prochain devrait nous éclairer sur le timing de rachat d'obligations d'entreprises'.

Sur le marché des changes, l'euro grappille 0,3% face au dollar à 1,1170, tandis que le baril de brut léger américain (WTI) renoue avec les 5^$.

'Les cours pétroliers font preuve d'une certaine fragilité pour le moment, mais on dénote un certain degré de confiance à l'approche de la réunion de l'OPEP qui débutera jeudi', commente un spécialiste.

Sur le front microéconomique, aucune valeur du CAC40 ne gagne plus de 0,6% (L'Oréal) à part Technip qui affiche +1,1%, Air Liquide lâche en revanche -1,8%, Accor -1,5%, Pernod et Vinci -1,3%.
Au sein du SBF-120, DBV Technologies (+5,3%) occupe la tête du classement dans le sillage de l'annonce du lancement d'une collaboration mondiale avec Nestlé pour la commercialisation d'un patch destiné au diagnostic de l'allergie au lait chez les nourrissons.

Elior (+1,4%) grimpe sur fond de commentaires d'analystes toujours positifs (Oddo, Société Générale).

Nexity (+0,9%) évolue également à rebours de la tendance alors que le groupe a révisé à la hausse sa perspective de marché pour les ventes de logements neufs en 2016.

Enfin, l'action Air France-KLM lâche 1,9%, soit la plus forte baisse du SBF 120, après avoir annoncé des négociations exclusives en vue de la cession de 49,99% de Servair sur la base d'une valeur d'entreprise de 475 millions d'euros.



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