La Bourse de Paris affiche depuis 15H45 un repli allant de -1% à -0,8%, et toujours pas le moindre signe d'un raffermissement pour finir le mois d'octobre en beauté puisque l'indice CAC40 revient s'inscrire à proximité des 4.500Pts.

Dommage, cela gâche un peu ce mois d'octobre qui était encore gagnant de +2,4% vendredi soir et qui n'affiche plus que +1,4%.
Il se maintient facilement au sein de son corridor de consolidation (4.500 /4.555) et devrait préserver le support alors que Wall Street tente d'effacer toute ou partie de ses pertes de vendredi avec +0,15% sur le S&P500 et +0,2% sur le Nasdaq (l'ouverture de New York c'était à 14H30, passage à l'heure d'hiver oblige).

Chez nos voisins, la lourdeur est générale avec Francfort qui perd 0,5% tandis que Londres cède 0,6% et Milan -1,2% (dans le sillage de BMPS qui dévisse de -7%). Du côté des indices paneuropéens, l'Euro STOXX 50 se replie de 0,85%.

La toile de fond macro-économique n'invite pas à se ruer à l'achat: la hausse du PIB de l'Eurozone se languit à +0,3% au 3ème trimestre contre +0,4% anticipé selon Eurostat.

la hausse s'établit donc à +1,6% en rythme annuel, ce qui conforte les projections précédentes sur la période juillet-septembre.
La croissance incluant tous les pays de l'UE atteint +0,4% au 3ème trimestre, soit +1,8% en rythme annuel.
L'inflation de son côté affiche +0,5% dans l'Eurozone sur 12 mois, après +0,4% en septembre et +0,2% en août ('l'effet de base' positif sur les matières premières et l'énergie).

Aux Etats unis, les dépenses de consommation ont fortement progressé de +0,5% en septembre, en revanche le PMI de Chicago PMI chute de -3,6Pts à 50,6, au plus bas depuis le mois de mai.

Et puis il y a le retour de l'incertitude électorale: les sondages affirmaient que c'était plié, que Trump serait largement battu... mais l'écart se resserre depuis ce weekend.

Depuis la révélation du 'mandat' obtenu par le FBI pour examiner les courriels privés d'Hillary Clinton, la candidate démocrate n'est plus créditée que de 46% d'intentions de vote, contre 45% pour Donald Trump.

De l'avis du professionnel, ce score très serré à presque une semaine du scrutin pourrait favoriser les valeurs refuge.

Du côté des valeurs, Alten (+2,1%), SES (+3%) et JC Decaux (+3%) poursuivent sur leur lancée, capitalisant sur leurs publications de résultats bien accueillis de la fin de semaine passée.
Genfit (-0,1%) hésite après l'annonce du succès de son augmentation de capital avec une demande totale d'environ 155 millions d'euros, soit un taux de souscription de 348%.

Grand perdant du jour, le secteur pétrolier incarné par l'indice
STOXX Europe 600 Oil & Gas perd 1,2% alors que les membres de l'OPEP n'ont pas réussi à se mettre d'accord pendant le week-end sur les modalités d'application de l'accord de réduction de la production qui avait été trouvé à Alger: CGG cède 4,2% et Vallourec 1,8%.

Rexel, affecté par une dégradation des analystes d'Oddo, lâche désormais 4,4%.

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