La Bourse de Paris ne parvient pas à retrouver son souffle en milieu d'après-midi, évoluant de manière brouillonne à l'approche du seuil des 3.700 points. Inutile de dire que la huitième séance de hausse consécutive apparaît clairement menacée pour le moment, même si le CAC 40 a déjà engrangé 3,7% de gains hebdomadaires.

Vers 16h20, l'indice CAC 40 grappille 0,1% à 3.687,2points. Sur les autres grandes places européennes, ce n'est guère plus enthousiasmant : Londres et Francfort avancent également de 0,1%.

La tendance est toujours morose sur la place parisienne, qui subit le plongeon de Sanofi-Aventis. Le titre du groupe pharmaceutique, fortement pondéré au sein de l'indice parisien, cède en effet 3,5% à 49,3 euros, alors que de nouvelles inquiétudes surgissent concernant l'association éventuelle entre le risque de cancer et le Lantus, son traitement par insuline.

De l'autre côté de la balance, les valeurs bancaires pèsent de tout leur poids en sens inverse, sans que cela suffise à renverser la tendance toutefois : Crédit Agricole (+4,7%), Société Générale (+2,7%) et Dexia (+1,1%).

En parallèle, Wall Street n'est pas non plus à la fête avec des indices qui restent scotchés au niveau de l'équilibre de la veille.

Aucune statistique économique n'était attendu aux Etats-Unis, mais la séance d'aujourd'hui, dite des ' quatre sorcières ', est marquée par l'arrivée à expiration de diverses options et contrats à terme, ce qui promet d'apporter une certaine volatilité aux échanges.

Parmi les valeurs à suivre, à Paris, Danone s'affiche désormais à l'équilibre à 44,1 euros sur le CAC, après l'annonce de son alliance avec Unimilk en vue de donner naissance au numéro un du marché des produits laitiers en Russie.

Sur le SBF 120, Saft grimpe de 5,3% à 28,3 euros alors que les analystes accueillent favorablement l'annonce de la sélection de la technologie de batteries lithium-ion du groupe dans le cadre d'un projet pilote de stockage d'énergie renouvelable à Sacramento (Californie).

Mais la variation la plus significative de la journée revient à Ipsen : le titre du groupe biopharmaceutique décroche de 15,5% à 27 euros après l'annonce d'un nouveau report sur le développement du GLP-1, un médicament pour le contrôle de la glycémie que le groupe développe avec Roche. Une mauvaise nouvelle pour Oddo qui a dégradé aujourd'hui son opinion à ' accumuler ' sur le titre (contre ' acheter '), assortie d'un objectif de cours abaissé à 33 euros (contre 42E).

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