C'est un vert franc et massif qui domine en début d'après-midi à la Bourse de Paris, qui apparaît toujours portée par la décision de la Chine d'augmenter la flexibilité du yuan et l'ouverture positive qui se dessine du côté de Wall Street.

Vers 15h10, l'indice CAC 40 s'adjuge 1,5% à 3.743,4 points. Sur les autres grandes places européennes, la tendance est également favorable : Londres prend 0,9 % et Francfort 1,1%.

Les investisseurs réagissent toujours favorablement à l'annonce hier par la Banque centrale chinoise d'un assouplissement progressif du régime de change du yuan.

' Ce début de semaine s'annonce positif pour les marchés actions qui devraient essentiellement réagir à l'annonce de la Chine d'une plus grande flexibilité du taux de change du yuan ', estiment ce matin les stratégistes d'Aurel.

' Cet ajustement, s'il se traduit par une appréciation de la devise chinoise, devrait soutenir le pouvoir d'achat de la Chine, notamment en matière premières, et sa demande intérieure ', soulignent-ils.

Par ailleurs, ' les Etats européens publieront avant fin juillet les résultats de stress tests concernant les plus grandes banques européennes ', explique un analyste de Barclays Bourse. ' Selon les premières informations disponibles, les grandes banques espagnoles auraient passé les tests sana encombre ', précise t-il.

Côté valeurs, les ' pétrolières ', tirent parti de l'appréciation du baril de brut texan : CGG Veritas grimpe de 6%, Technip de 5% et Vallourec de 1,5%.

Par ailleurs, Danone progresse de 1,4% à 44,6 euros, alors qu'Aurel juge très favorablement la création d'une co-entreprise ' produits laitiers ' dans les pays de la CEI (Russie, Ukraine, Biélorussie, Kazakhstan) avec Unimilk. Cela a conduit ce dernier a relevé aujourd'hui son objectif de cours à 52 euros sur le titre ( contre 49E), tout en maintenant sa recommandation ' acheter '.

Pour sa part, Sanofi-Aventis rebondit de 0,5% à 49,8, les analystes jugeant exagérées les inquiétudes ayant entouré la sécurité de l'insuline Lantus vendredi.

En revanche, après sa dégringolade de plus de 15% de vendredi, Ipsen rechute de 2,9% à 26,3 euros lundi, alors que les professionnels s'inquiètent toujours du report du projet Taspoglutide. Portzamparc a ainsi dégradé aujourd'hui son opinion sur le titre à ' renforcer ' (contre ' acheter ').

De l'autre côté de l'Atlantique, tout s'annonce sous les meilleures auspices pour le moment, à en croire les contrats futurs sur indices américains de Chicago.

Rappelons qu'aucune statistique économique n'est attendue aujourd'hui.

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