La Bourse de Paris connaît un moment d'égarement vendredi à la mi-journée et met fin à sa série haussière qui l'avait fait progresser sans discontinuer depuis le 9 juin.

Peu avant 12h30, l'indice CAC 40 se repliait de 0,4% à 3667,9 ponts, un accès de faiblesse largement dû au décrochage de Sanofi-Aventis.

Le titre du groupe pharmaceutique, fortement pondéré au sein de l'indice parisien, cède en effet 4,9% à 48,6 euros, alors que de nouvelles inquiétudes surgissent concernant l'association éventuelle entre le risque de cancer et le Lantus, son traitement par insuline.

En parallèle, un début de séance sans grand changement se profile du côté de Wall Street.

Il est vrai que les cours avaient été littéralement arrachés à la hausse hier à New York au cours du dernier quart d'heure d'échange, en dépit d'une actualité macroéconomique particulièrement décevante.

'On pêche par excès d'optimisme', estime-t-on ce matin chez un grand gérant de fonds parisien.

Aucune statistique économique ne figure au programme aujourd'hui aux Etats-Unis, mais la séance d'aujourd'hui, dite des ' quatre sorcières ', sera marquée par l'arrivée à expiration de diverses options et contrats à terme, ce qui promet d'apporter une certaine volatilité aux échanges.

Parmi les valeurs à suivre, Saft grimpe de 4,7% à 28,2 euros alors que les analystes accueillent favorablement l'annonce de la sélection de la technologie de batteries lithium-ion du groupe dans le cadre d'un projet pilote de stockage d'énergie renouvelable à Sacramento (Californie).

Sur le CAC, Danone progresse de 0,5% à 44,3 euros après l'annonce de son alliance avec Unimilk en vue de donner naissance au numéro un du marché des produits laitiers en Russie.

Mais la variation la plus significative de la journée revient à Ipsen. Le titre du groupe biopharmaceutique décroche de plus de 14% à 27,5 euros après l'annonce d'un nouveau report sur le développement du GLP-1, un médicament pour le contrôle de la glycémie que le groupe développe avec Roche.

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