La Bourse de Paris accentue ses pertes en milieu d'après-midi, alors que les ventes de logements neufs en mai aux Etats-Unis accusent un lourd repli.

Vers 16h30, le CAC 40, qui a ouvert en baisse de 0,9%, plonge de 1,9% à 3.634,6 points. Ailleurs en Europe, la Bourse de Londres cède 1,4% et celle de Francfort baisse de 1,3%.

Après une journée morose, passée dans le rouge, l'indice phare parisien a plongé encore plus sévèrement après la publication, à 16h (heure de Paris), d'une statistique américaine décevante.

Les ventes de logements neufs ont ainsi dégringolé de près de 33% en mai pour atteindre un plus bas de 300.000 unités, selon des statistiques publiées mercredi par le Département du Commerce.

La chute des ventes de logements neufs est très supérieure aux attentes du marché, puisque les analystes tablaient sur 410.000 unités environ le mois dernier.

De l'autre côté de l'Atlantique, les marchés d'actions américains sont également affectés par les mauvais chiffres immobiliers : le ' Dow ' cède 0,4%, le ' S&P ' abandonne 0,7% et le Nasdaq chute de 1%.

Les stocks américains de pétrole brut, qui ont fortement augmenté la semaine dernière, selon des chiffres du Département de l'Energie, ne pèsent pas bien lourd.

Pourtant, contre toute attente, les stocks de brut ont progressé de deux millions de barils lors de la semaine du 18 juin, alors que les économistes attendaient en moyenne un recul de 900.000 barils.

Mais le point d'orgue de cette journée de mercredi sera le communiqué final de la FED en début de soirée. Si le maintien du statu quo ne fait aucun doute, les investisseurs seront attentifs à la promesse de 'taux bas, très longtemps'.

Côté valeurs, à Paris, peu de sociétés sortent du lot.

Sur le CAC, Total cède 2,4% à 39,1 euros, malgré le soutien de Morgan Stanley qui a réaffirmé ce matin son conseil d'achat et un objectif de cours laissant augurer d'un potentiel de hausse de 31% environ.

Sur le SBF 120, Nexity ne prend plus que 1,1% à 23,2 euros, le groupe immobilier ayant manifesté son intention de racheter et d'annuler jusqu'à 4,5% de son capital.

En revanche, Ubisoft rétrocède 3,5% à 6,8 euros, alors qu'Oddo a abaissé son objectif de cours de 10 à 8 euros sur la valeur, arguant du manque de catalyseurs.

Quant à Innelec Multimedia, le titre bondit de 7,1% à 7,7 euros sur le compartiment C d'Euronext, au lendemain de la publication de résultats 2009-2010 jugés ' meilleurs que prévus ' par Gilbert Dupont.

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