Fragilisée par l'enfoncement de supports techniques importants hier à Wall Street, la Bourse de Paris a ouvert en net repli jeudi, mais l'étendue des dégâts n'était finalement pas si lourde une heure et demie après l'ouverture.

Vers 10h30, l'indice CAC 40 rétrocède 1,8% à 3380,8 points et parvient à se maintenir bien au-dessus de son niveau support intermédiaire de 3350 points.

'Techniquement, la clôture de l'indice américain S&P500 en dessous du support critique des 1040 points est un élément très défavorable', estiment toutefois les stratèges de Barclays Bourse.

Des planchers annuels ont été clairement enfoncés hier à New York à la suite de la déception sur l'enquête ADP. Le Dow Jones et le Nasdaq Composite ont eux aussi cassé des seuils majeurs.

En Europe, la journée est essentiellement marquée par l'arrivée à expiration du prêt exceptionnel de la BCE au système bancaire pour 442 milliards d'euros.

'Cela ne devrait pas poser de problème même si quelques banques pourraient connaître des difficultés à rembourser, comme les petites banques espagnoles', jugent les analystes de Barclays Bourse.

Aux Etats-Unis, l'ISM manufacturier, les inscriptions aux allocations chômage hebdomadaire et les dépenses de construction seront publiés dans le courant de l'après-midi.

Parmi les valeurs parisiennes, seul Ubisoft parvient à véritablement surnager ce matin (+6,8% à 6,6 euros) à la faveur d'un relèvement de recommandation de Deutsche Bank, selon des sources de marché.

Une demi-douzaine d'autres valeurs du SBF 120 (Neopost, SES, Vilmorin) parviennent à timidement pointer dans le vert.

Pour le reste, c'est le rouge qui l'emporte très largement.

Gecina sombre ainsi de 3,8% à 71,6 euros bien que le groupe immobilier ait confirmé hier son ambition de porter son portefeuille de bureaux à neuf milliards d'euros et celui de ses actifs de santé à un milliard d'euros au cours des trois prochaines années.

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