L'incertitude et la volatilité ont clairement repris la main à la Bourse de Paris, qui évolue de manière erratique non loin de son seuil d'équilibre, plombée par des statistiques américaines pour le moins décevantes.

Ainsi, vers 16h10, le CAC 40 grappille seulement 0,1% à 3.664,2 points, après avoir pris jusqu'à 0,7% au plus haut de la journée.

Les autres marchés européens évolue également sur une note incertaine: +0,2% pour Londres et +0,1% à Francfort.

Le Département du Commerce américain a fait état à 14h30 (heure de Paris) d'une baisse de 10% des mises en chantier, à 593.000, en rythme annualisé et en données corrigées des variations saisonnières (CVS).

Alors qu'économistes et analystes anticipaient en moyenne un chiffre de...648.000.

Les permis de construire, censés préfigurer l'évolution du secteur de la construction, ont quant à eux reculé de 5,9% à 574.000 dossiers.

Face à ce coup de massue, les prix à la production, tout comme la production industrielles n'ont pas pesé lourds, et ce, même si les chiffres des prix à la production ont de leur côté montré que le risque inflationniste restait bien maîtrisée aux Etats-Unis et que la production industrielle est ressortie conforme aux attentes du consensus à +1,2% en mai.

Notons encore que les valeurs pétrolières soutiennent nettement l'indice phare parisien avec Total qui prend 1,2%, Technip (+1,4%) et Vallourec (+0,6%).

Pour sa part, GDF Suez poursuit sa progression de la veille en s'adjugeant 1,6% à 25,9 euros, après avoir remporté hier un contrat pour la construction d'une centrale électrique au gaz en Arabie Saoudite.

En revanche, EADS perd toujours 1,4% à 18,1 euros malgré le soutien de Morgan Stanley qui a réaffirmé ce matin son conseil de ' surperformance ' sur le titre.

Sur le SBF 120, CGG Veritas s'affiche en très bonne forme (+4,6% à 17,4 euros), dans le sillage de la signature d'un accord de coopération technologique avec Petrobras, le géant pétrolier brésilien, pour le développement de nouvelles technologies dans le domaine de la géophysique.

Quant à Orpea, il se distingue par une hausse de 2% à 33 euros, stimulé par une recommandation favorable de HSBC. Dans une note consacrée au secteur français de la prise en charge de la dépendance, l'analyste indique avoir relevé sa recommandations sur Orpea à 'surpondérer', contre 'neutre' auparavant.

De l'autre côté de l'Atlantique, Wall Street évolue dans le rouge, toujours sous le coup de la déception liée aux mises en chantiers pour le mois de mai : le ' S&P ' cède 0,3%, tandis que le ' Dow ' et le Nasdaq reculent de 0,4%.

Les stocks de pétrole hebdomadaire son attendus d'ici peu.

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