En repli d'environ 0,7% à 4.954 points peu après 16h00, le CAC40 accuse une perte hebdomadaire de l'ordre de 3,9%.

L'Europe apparaît comme étant la principale victime des 3 dévaluations successives du yuan orchestrées par Pékin et l'objectif de parité optimale semble avoir été atteint puisque la Banque populaire de Chine défend désormais les 6,38/$, après un 'creux' inscrit à 6,45 la veille.

L'actualité est dense sur le front macroéconomique avec la publication ce matin d'une déferlante d'estimations 'flash' des PIB au deuxième trimestre 2015.

La stagnation de la croissance en France sur la période est une déception dans la mesure où les économistes tablaient sur +0,3%.

'La publication d'une stabilisation du PIB français au deuxième trimestre est à relativiser après le (trop!) bon chiffre du premier trimestre', tempère-t-on néanmoins chez Barclays Bourse.

De leur côté, l'Allemagne et l'Italie affichent +0,5% de PIB, comme prévu, mais la performance italienne cadre mal avec la dégradation de l'emploi et la récession qui s'aggrave dans le Sud du pays.

Sur l'ensemble de la zone euro, la croissance est ressortie en hausse de 0,3% en séquentiel, soit 0,1 point de moins que la prévision moyenne des économistes de +0,4%. Malgré les déboires de la France, la prévision annuelle est par ailleurs maintenue à +1,5% dans la région.

Le taux d'inflation annuel de la zone euro s'est de son côté établi à 0,2% le mois dernier, un niveau stable par rapport à juin, a également annoncé Eurostat ce matin.

Les prix à la production aux Etats-Unis sont, eux, ressortis en hausse de +0,2% (+0,3% hors énergie et alimentation) au titre du mois écoulé, après +0,4% en juin et contre une prévision moyenne de +0,1%.

Alors qu'elle était attendue en hausse d'environ 0,3% par les économistes, la production industrielle américaine a en outre augmenté de 0,6% en juillet, après +0,1% le mois précédent, selon des statistiques publiées par la Réserve fédérale.

L'indice du sentiment des consommateurs américains mesuré par l'Université du Michigan a en revanche reculé de 0,2 point en séquentiel à 92,9 points en estimation préliminaire, alors que le consensus pariait sur une progression de 0,6 point en séquentiel à 93,7 points.

S'agissant des valeurs, Veolia Environnement cède 0,9% après une dégradation de Société Générale d'acheter' à 'conserver'. Le broker s'inquiète du ralentissement de l'économie en Asie et plus particulièrement en Chine, qui pourrait porter atteinte à la croissance mondiale et plus spécifiquement impacter le marché des déchets.

Les investisseurs reprennent en revanche position sur Ingenico (+5,9%), leader du SBF 120 après l'annonce de l'intégration du titre à l'indice de référence mondial MSCI World Index. Vallourec (-2,1%) est à l'inverse une nouvelle fois délaissé après avoir été retiré dudit indice.


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