* AREVA dévisse de 13,74% et accuse la plus forte baisse du SBF 120 dans des volumes représentant six fois leur moyenne quotidienne des trois derniers mois sur NYSE Euronext, le spécialiste français du nucléaire ayant fait état la veille d'une troisième année consécutive de perte et d'une réduction de son programme d'investissements.

* VEOLIA ENVIRONNEMENT (+7,18%) est en tête des quelques hausses du CAC 40 après avoir publié des résultats récurrents en nette hausse au titre de 2013, grâce notamment à ses réductions de coûts, et avoir dit viser une solide croissance en 2014.

* GDF SUEZ prend 4,19%, les investisseurs saluant l'engagement du groupe sur une politique de dividende basée sur un taux de distribution de 65-75% pour la période 2014-2016 malgré l'annonce d'une perte nette de 9,3 milliards au titre de 2013, due à près de 15 milliards d'euros de dépréciations.

SUEZ ENVIRONNEMENT grimpe de 3%. GDF Suez n'a pas "à ce jour" l'intention de céder sa participation de 35,7% dans le spécialiste du traitement de l'eau et des déchets.

* CGG chute de 8,2%, plombé par de lourdes dépréciations et une augmentation de son endettement en 2013. Le spécialiste français des services et équipements a également annoncé son intention de réduire de plus d'un quart sa flotte de navires dans le cadre de la restructuration de sa division "acquisition".

* IPSOS recule de 7,98% après des résultats 2013 affectés par des effets de change défavorables appelés à se poursuivre en 2014, au moins au cours du premier semestre. Mais l'institut de sondages table sur une accélération de sa croissance organique cette année.

* ESSILOR (-3,53%) accuse la plus forte baisse du CAC 40, pénalisé par des interrogations sur l'évolution du profil du groupe, celui-ci mettant l'accent sur les émergents et les verres solaires. Pour 2014, le numéro un mondial des verres correcteurs vise une hausse de 10% à 12% de ses ventes hors effets de change, au regard de celle de 5,4% finalement réalisée l'an dernier, un exercice au cours duquel il a réduit ses objectifs par deux fois.

* SEB (-2,76%) a publié des résultats annuels notamment soutenus par son activité en Chine mais le groupe, dont l'activité a baissé en France l'an dernier, a également été pénalisé en 2013 par des impacts défavorables de changes qu'il prévoit plus lourds encore en 2014.

* Le SECTEUR TELECOMS français reste surveillé dans un contexte de réorganisation et de guerre des prix. VIVENDI perd 2,87%, BOUYGUES 2,78% et ORANGE 2,12%. A rebours de tendance, ILIAD, à l'origine d'une nouvelle guerre des prix dans le mobile, grimpe de 1,8%.

* PLASTIC OMNIUM avance de 7,8%, plus forte hausse du SBF 120. L'équipementier a annoncé une progression de 14,6% de son résultat net 2013, liée à l'accroissement de l'activité des grands constructeurs automobiles mondiaux aux Etats-Unis, en Amérique latine et en Chine.

* VALLOUREC (+4%) a publié des résultats en nette hausse au titre de 2013 et au-dessus des attentes, grâce à la vigueur de ses marchés pétrole et gaz. Le spécialiste des tubes d'acier sans soudure a confirmé qu'il devrait bénéficier en 2014 de la baisse de ses investissements.

* EIFFAGE (+3,73%) prévoit une nouvelle amélioration de ses résultats en 2014, fort de la visibilité offerte par son carnet de commandes, et anticipe une baisse de sa dette.

* FNAC (+8,28%), qui a fait son entrée en Bourse en juin, a renoué avec les bénéfices l'an dernier, tirant ainsi les premiers dividendes de sa politique de réduction de coûts et de ses ventes couplées sur internet et en magasin.

* GAZTRANSPORT & TECHNIGAZ (GTT) ne convainc pas les investisseurs pour ses débuts en Bourse. Le titre se négocie à 45,15 euros, soit -1,85% par rapport au prix d'introduction en Bourse de 46 euros fixé pour le spécialiste des systèmes de confinement à membrane pour le transport du gaz naturel liquéfié.

* BULL (-10,13%) a annoncé un bénéfice quasiment divisé par trois en 2013 et une baisse de sa marge d'exploitation, des résultats attribués par le groupe informatique à une conjoncture difficile qui s'est toutefois améliorée au second semestre.

* LATÉCOÈRE (-7,2%) a fait état d'une perte nette pour 2013, à 80 millions d'euros, contre un bénéfice de 3,1 millions un an plus tôt après avoir enregistré une dépréciation d'un montant de 72 millions sur deux programmes en fin de développement.

(Alexandre Boksenbaum-Granier et Raoul Sachs, édité par Dominique Rodriguez)