L'indice CAC 40 a clôturé en baisse de 0,43% à 4.032,57 points après s'être rapproché de son plus haut de l'année inscrit fin mai à 4.072,24 points à la faveur d'un gain de 2,4% en sept séances.

* VEOLIA ENVIRONNEMENT (-3,77% à 10,22 euros) a accusé la plus forte baisse du CAC 40 et du SBF 120 au lendemain d'une hausse de 3,4% liée à ses résultats récurrents en nette progression au premier semestre et à la confirmation l'ensemble de ses objectifs.

Dans une note, Exane BNP Paribas estime que le consensus est trop optimiste sur la valeur en sous-estimant les effets de la pression sur les prix qui pourraient compenser les baisses de coûts.

* De nombreuses VALEURS CYCLIQUES se sont repliées sur fond d'interrogations à l'égard de la situation économique en Chine avant la publication des chiffres de la balance commerciale chinoise jeudi et celle, vendredi, des ventes au détail et de la production industrielle.

RENAULT a lâché 2,82% à 60,40 euros, BOUYGUES 2,14% à 22,43 euros, MICHELIN 1,79% à 74,54 euros, SAINT-GOBAIN 1,78% à 35,505 euros et LAFARGE 1,63% à 49,05 euros. L'indice Stoxx du secteur automobile européen a reculé de 0,9% et celui de la construction de 0,75%.

* Le SECTEUR des RESSOURCES DE BASE (-2,58%) a accusé la plus forte baisse sectorielle en Europe, également plombé par le sidérurgiste allemand Salzgitter, qui a chuté de 12,23% après avoir revu lundi à la baisse, pour la deuxième fois, sa prévision de résultats pour cette année.

ARCELORMITTAL a perdu 3,4% à 9,225 euros. Hors CAC, ERAMET a cédé 3,48% à 65,97 euros et APERAM 3,39% à 9,762 euros.

* Les VALEURS FINANCIÈRES (-0,69% pour les banques européennes et -1,06% pour les assureurs) ont été chahutées dans le sillage du réassureur allemand Munich Re (-5,4%), qui a accusé une baisse de 35% de son bénéfice net au deuxième trimestre.

SOCIETE GENERALE a lâché 2,53% à 33,555 euros, AXA 1,44% à 17,125 euros et BNP PARIBAS 0,63% à 49,09 euros.

CREDIT AGRICOLE a fini en repli de 0,93% à 7,766 euros. Le titre avait atteint un plus haut de deux ans en matinée à 8,244 euros, le groupe bancaire ayant confirmé son intention de revenir dans le vert en 2013 au terme d'un deuxième trimestre supérieur aux attentes.

* A rebours de tendance, EADS a pris 1,37% à 45,405 euros, plus forte hausse du CAC 40. Airbus a engrangé 932 commandes brutes lors des sept premiers mois de l'année et a livré 347 avions, dont neuf très gros porteurs A380. En prenant en compte 40 annulations, la filiale d'EADS a enregistré 892 commandes nettes à fin juillet.

* De nombreuses VALEURS offrant un profil DEFENSIF ont été recherchées, dans un contexte de craintes de ralentissement de la croissance en Chine et de poursuite de la récession en Italie.

ESSILOR a pris 1,22% à 88,65 euros, SANOFI 1,03% à 77,50 euros, L'OREAL 0,94% à 128,85 euros, PERNOD RICARD 0,73% à 92,57 euros et DANONE 0,35% à 59,63 euros. L'indice Stoxx du secteur de la santé s'est octroyé 0,21% et celui de l'agroalimentaire 0,25%.

* EUROFINS SCIENTIFIC (+2,29% à 185,35 euros, plus forte hausse du SBF 120) a enregistré sa troisième séance de forte hausse, les investisseurs estimant que le partenariat avec Danone annoncé vendredi par le spécialiste de la bioanalyse pourrait donner lieu à d'autres opportunités dans l'analyse des aliments.

Depuis l'annonce de son accord avec Danone, Eurofins grimpe de 12,5% en Bourse.

* AB SCIENCE (+1,7% à 17,90 euros) a testé en séance sa moyenne mobile à 200 jours (à 18,21 euros) après avoir franchi à la hausse celle à 50 jours (à 17,71 euros).

* BONDUELLE (-4,31% à 18,85 euros dans des volumes ayant représenté près de huit fois leur moyenne quotidienne des trois derniers mois) a prévenu qu'il visait la fourchette basse de son objectif de résultat 2012-2013 et ajouté que sa rentabilité sur l'exercice 2013-2014 serait affectée notamment par des aléas météorologiques et la détérioration du climat de consommation en Europe.

* EURO DISNEY (-2,02% à 4,84 euros) a été sanctionné dans des volumes ayant représenté 4,3 fois leur moyenne quotidienne des trois derniers mois sur NYSE Euronext après que le groupe qui exploite le parc Disneyland Paris a fait état d'une baisse d'activité pour son troisième trimestre fiscal liée au recul de la fréquentation des parcs.

Alexandre Boksenbaum-Granier, édité par Dominique Rodriguez