Le CAC 40, qui reste proche de ses plus hauts de l'été 2011, a clôturé en hausse de 0,06% à 3.708,25 points, après avoir buté sur la zone de résistance autour de 3.730 points.

* EDF, en tête des hausses du CAC 40, a bondi de 5,16% à 14,365 euros après avoir annoncé un accord avec l'Etat sur la compensation des déficits accumulés par le groupe au titre de la Contribution au service public de l'électricité. EDF recevra d'ici à la fin 2018 4,3 milliards d'euros auxquels s'ajoutent des coûts de portage pour 600 millions d'euros.

D'autre part, EDF est en discussions avec China Guangdong Nuclear Power Company (CGNPC) pour former un partenariat en vue de la construction de centrales nucléaires au Royaume-Uni, selon des sources proches du dossier.

* SOCIETE GENERALE, la valeur bancaire française préférée de Credit Suisse, a pris 3,78% à 34,14 euros, et CREDIT AGRICOLE 3,05% à 7,341 euros. L'intermédiaire a relevé son conseil sur les deux valeurs de neutre à surperformance. NATIXIS a gagné 1,11% à 2,908 euros et BNP PARIBAS a reculé de 0,51% à 45,635 euros, ces deux titres étant les derniers dans l'ordre des préférences du broker.

* CAPGEMINI a progressé de 2,52% à 35,15 euros. Barclays a relevé sa recommandation de pondération en ligne à surpondérer sur le titre du groupe de services informatiques, tandis que Goldman Sachs l'a intégré dans sa liste des valeurs à acheter en priorité.

* FRANCE TÉLÉCOM a gagné 1,59% à 8,87 euros. Le groupe a annoncé un partenariat stratégique avec le premier moteur de recherches chinois Baidu pour développer un navigateur mobile à destination des utilisateurs de smartphones en Afrique, au Moyen-Orient et en Asie.

Par ailleurs, l'opérateur a fait part de son intérêt pour Alcatel Submarine Networks (ASN), l'activité de câbles sous-marins d'ALCATEL-LUCENT (+3,28% à 1,26 euro).

La ministre de l'Economie numérique a également indiqué aux Echos que cette division d'Alcatel faisait partie des actifs dans lesquels le Fonds stratégique d'investissement pourrait investir.

* SAINT-GOBAIN a pris 0,39% à 31,845 euros après avoir reçu une offre "ferme et irrévocable" du groupe Ardagh pour la reprise des activités nord-américaines de sa filiale de conditionnement Verallia, pour un montant de 1,694 milliard de dollars (1,275 milliard d'euros).

* PEUGEOT a bondi de 4,97% à 6,403 euros, à l'instar de l'ensemble du secteur automobile en Europe dont l'indice Stoxx 600 a grimpé de 0,85%, plus forte hausse sectorielle.

Selon des analystes, la hausse du titre est essentiellement liée à une thématique de "recovery", la valeur ayant perdu 48,23% en 2012. En outre, Banque PSA Finance (BPF), la filiale bancaire du groupe, a annoncé lundi le renouvellement de ses lignes de financement, dans le cadre d'un plan d'aide de 18,5 milliards d'euros accordé au groupe automobile.

Par ailleurs, General Motors a démenti étudier un transfert de sa filiale européenne Opel au sein de PSA, un scénario dont latribune.fr écrit qu'il est envisagé par le groupe américain avec l'appui de l'Etat français.

* Plusieurs CYCLIQUES INDUSTRIELLES ont souffert du climat de prudence vis-à-vis du contexte économique et des publications de résultats à venir.

BOUYGUES a signé la plus forte baisse du CAC 40 sur un repli de 2,5% à 22,24 euros. ARCELORMITTAL a reculé de 2,49% à 12,75 euros, ALSTOM de 2,46% à 31,54 euros et VALLOUREC de 2,42% 38,26 euros. Sur le SBF 120, APERAM a cédé 2,78% à 11,21 euros.

En Europe, l'indice Stoxx 600 du secteur des biens industriels et des services a lâché 0,92% - plus forte baisse sectorielle - celui des ressources de base 0,61% et celui des valeurs pétrolières 0,6%.

* LVHM a abandonné 0,62% à 137 euros alors que Barclays a abaissé son conseil d'achat à conserver.

* Plus forte baisse du SBF 120, AB SCIENCE (-2,87% à 19,94 euros) a subi des prises de bénéfice après sa forte progression la semaine dernière liée à l'annonce que les autorités européennes étudiaient deux traitements du laboratoire avant leur possible mise sur le marché.

* CNP ASSURANCES s'est replié de 2,83% à 12,51 euros. Barclays n'est plus à l'achat sur la valeur.

Blandine Hénault, Raoul Sachs, édité par Dominique Rodriguez