A 12h40, l'indice CAC 40, qui a perdu 2,8% mercredi, avance de 0,76% à 3.440,86 points dans des volumes représentant moins de 30% de leur moyenne quotidienne des trois derniers mois, à 786 millions d'euros sur NYSE Euronext :

* Les CYCLIQUES et les BANCAIRES alimentent le rebond du marché.

CREDIT AGRICOLE (-7,5% mercredi) gagne 3,27%, plus forte hausse du CAC 40, SOCIETE GENERALE avance de 1,87% (-6,4% la veille) et BNP PARIBAS 1,26% (-5,5%).

LAFARGE, qui a annoncé la cession de ses activités ciments, granulats et béton au Missouri et dans l'Oklahoma au groupe américain Eagle Materials progresse de 2,63%.

LEGRAND s'octroie 1,75% et SCHNEIDER ELECTRIC 1,81%.

* Les VALEURS offrant un profil DEFENSIF restent recherchées, illustrant ainsi la prudence des investisseurs. FRANCE TELECOM gagne 1,76%, SANOFI 1,75% et ESSILOR INTERNATIONAL 0,85%.

* Le SECTEUR AUTOMOBILE européen (-0,44%) pâtit du pessimisme des constructeurs réunis à Paris au Mondial de l'automobile concernant les perspectives du marché européen.

RENAULT perd 0,59% et PSA est stable (+0,07%).

* NEOPOST gagne 3,93%, plus forte hausse du SBF 120, après son gain de près de 3% mercredi à la suite de la publication de résultats semestriels jugés satisfaisants.

* TELEPERFORMANCE avance de 3,89%. Exane BNP Paribas a relevé de 24 à 28 euros son objectif sur la valeur, l'intermédiaire jugeant en totale contradiction la faiblesse de la valorisation du groupe au regard de la dynamique de sa profitabilité.

* A rebours de tendance, UNIBAIL-RODAMCO (-0,62%) accuse la plus forte baisse du CAC 40. HSBC a abaissé de "surpondérer" à "neutre" son conseil sur la valeur, jugeant limité le potentiel de hausse du titre malgré la qualité de son portefeuille.

* EULER HERMES recule de 3,77% à 51,50 euros, plus forte baisse du SBF 120 derrière Dexia, la valeur ayant enfoncé sa moyenne mobile à 20 jours à 52,4925 euros.

* HF s'adjuge 7,55%, plus forte hausse de l'indice CAC Mid & Small après l'annonce de l'amélioration de sa rentabilité au premier semestre grâce aux mesures de restauration des marges, tant sur le sourcing CPL que sur les charges en Europe du Sud.

Alexandre Boksenbaum-Granier, édité par Dominique Rodriguez