PARIS (Agefi-Dow Jones)--La Bourse de Paris a rebondi mardi grâce à la baisse de l'euro et au dynamisme des entreprises françaises en matière de fusions-acquisitions. Le CAC 40 s'est adjugé 0,6% à 5.252,43 points, tandis que le SBF 120 a gagné 0,5% à 4.211,26 points. A Wall Street, le Dow Jones avance de 0,6% et le Nasdaq de 0,4%, alors que la Fed entame une réunion de politique monétaire qui devrait déboucher mercredi sur une hausse d'un quart de point de son taux directeur.

Les entreprises françaises sont en première ligne sur le marché des fusions-acquisitions cette semaine. Après l'offre de Klépierre sur son homologue britannique Hammerson, Michelin a annoncé lundi soir le rachat du fabricant britannique de bandes pour tapis roulant Fenner, pour 1,3 milliard de livres sterling (1,5 milliard d'euros). Cette acquisition devrait avoir un impact légèrement positif sur le résultat d'exploitation du fabricant français de pneumatiques, selon UBS. Le titre Michelin a gagné 1,2% mardi, à 126,35 euros.

JCDecaux envisage le rachat de l'un de ses concurrents américains, encouragé par la réforme de la fiscalité aux Etats-Unis et la vigueur de l'euro, a affirmé le directeur administratif et financier du groupe de communication extérieure, David Bourg, dans un entretien accordé au Wall Street Journal. L'action a cédé 1,7% à 28,44 euros.

Publicis compte améliorer ses marges de 30 à 50 points de base par an d'ici à 2020 et dégager une croissance organique de 4%, selon les nouvelles projections présentées lors de sa journée investisseurs. Le groupe table également sur 300 à 500 millions d'euros d'acquisitions ciblées. Après avoir ouvert en forte hausse à plus de 60 euros, le titre a finalement lâché 4%, à 56,72 euros. LVMH s'est de son côté apprécié de 2,3%, à 251,55 euros. UBS a relevé ses prévisions pour la division Mode & Maroquinerie du groupe, tablant désormais sur une croissance organique des ventes de 9% en 2018. La banque suisse se montre plus prudente au sujet de Bic, dont les ventes de rasoirs et de briquets pourraient souffrir d'une concurrence accrue aux Etats-Unis. La banque a entamé le suivi du titre avec une recommandation "vendre". L'action Bic a chuté de 5,9% à 77,60 euros.

-François Schott, Agefi-Dow Jones; 01 41 27 47 92; fschott@agefi.fr ed: LBO