Un an après la catastrophe de Fukushima, le ministère de l'Agriculture japonais vient d'annoncer que 12 municipalités de cette préfecture pourront recommencer à planter du riz (en 2011, elles en produisaient 31.000 tonnes). La seule condition imposée par le gouvernement est la vérification du taux de radioactivité de chaque sac de riz mais aucune information sur les moyens de mise en œuvre d'un tel système de test n'a été délivrée.

En novembre 2011, huit mois après l'accident de la centrale nucléaire, le ministère avait interdit aux exploitants agricoles de la préfecture de Fukushima de vendre leur riz après des tests qui annonçaient un niveau de césium radioactif supérieur à la limite légale de 500 becquerels par kilogramme fixée par le gouvernement japonais (elle est de 600 Bq/kg en Europe).