La publication vendredi des données sur les prix américains, un indicateur de la politique des taux d'intérêt, et la menace d'une fermeture partielle du gouvernement américain à partir de ce week-end ont ajouté à l'incertitude sur le dernier jour de négociation du mois et du trimestre, ont déclaré les analystes.
Le contrat de maïs le plus actif sur le Chicago Board of Trade (CBOT) était en hausse de 0,1% à 4,89 dollars le boisseau à 0916 GMT. Il a touché plus tôt son plus haut niveau depuis le 6 septembre.
Le blé CBOT était en hausse de 0,7% à 5,82-1/2 le boisseau tandis que le soja a ajouté 0,3% à 13,04-1/4 le boisseau.
Un recul de l'indice du dollar après un sommet de 10 mois cette semaine a apporté un certain soutien aux matières premières américaines.
Selon les analystes, le maïs a fait l'objet d'une couverture courte de la part d'investisseurs détenant une position courte nette importante sur la céréale.
Le maïs, le blé et le soja de Chicago sont actuellement en passe de connaître une baisse trimestrielle, prolongeant ainsi le déclin généralisé de cette année, alors que les importantes réserves de maïs et de soja au Brésil et de blé en Russie ont tempéré les inquiétudes concernant la guerre en Ukraine et la sécheresse dans certains pays exportateurs.
Le rapport de l'USDA sur les stocks, publié vendredi, est suivi de près car il permet d'évaluer l'offre américaine alors que les agriculteurs commencent à rentrer leurs récoltes de maïs et de soja. L'USDA publiera également une estimation actualisée de la production de blé aux États-Unis.
Avant cela, les marchés financiers évalueront l'indice des prix des dépenses de consommation personnelle aux États-Unis.
"D'importantes données macroéconomiques américaines, suivies des rapports de l'USDA, donneront le ton", a déclaré la société de courtage Copenhagen Merchants dans une note.
Les prix des céréales sont restés freinés par les exportations en provenance du Brésil et de la région de la mer Noire.
Les inquiétudes concernant l'approvisionnement de la mer Noire se sont atténuées avec la reprise des exportations de l'Ukraine par le biais d'un canal de transport.
Les importateurs chinois auraient effectué d'importants achats de maïs destiné à l'alimentation animale en provenance d'Ukraine au cours des deux dernières semaines, ont indiqué les négociants jeudi.
Toutefois, le temps sec en Argentine et en Australie reste une source d'inquiétude pour l'offre de blé cette saison.
"Nous ne voyons pas de baisse des prix par rapport aux niveaux actuels. En fait, les prix sont susceptibles d'augmenter car le temps sec en Australie, au Canada et en Argentine réduit la production", a déclaré un négociant de Singapour à propos du blé.
