Ce repli de la demande a entraîné une baisse de la production d'électricité nucléaire et thermique le mois dernier, ajoute le gestionnaire du réseau, qui indique qu'elle a principalement affecté les générateurs utilisés lors des pics de consommation.

La production des centrales thermiques - au charbon, au gaz et au mazout - a diminué de 31,1% en mars, tandis que la production nucléaire a reculé de 1,6%. L'offre hydroélectrique a augmenté de 3,3%, poursuit RTE.

Les longues périodes ensoleillées dans la majeure partie de la France au cours du mois et le temps particulièrement venteux dans le nord du pays ont stimulé la production d'énergie renouvelable solaire et éolienne.

La production d'énergie éolienne a atteint un record mensuel de 4,49 TWh, en hausse de 45,2% par rapport à mars 2018, tandis que la production d'électricité par panneaux solaires a augmenté de près de 50% pour atteindre 1,10 TWh.

La faible demande a pesé sur les prix au comptant de l'électricité en France au cours du mois de mars, relève RTE, ajoutant que la météo clémente dans la plupart des pays européens a entraîné une baisse des prix.

Selon RTE, le prix au comptant en France a diminué de 13 euros au cours du mois, pour s'établir à 33,9 euros en mégawatt heure (MWh), son plus bas niveau depuis avril 2018.

(Bate Felix, Catherine Mallebay-Vacqueur pour le service français, édité par Matthieu Protard)