Cet événement a déjà attiré des banquiers et des dirigeants d'entreprises occidentaux de premier plan, mais les principaux participants étrangers sont désormais issus de pays encore amis de la Russie. Les présidents de la Bolivie et du Zimbabwe devraient apparaître aux côtés du président russe Vladimir Poutine lors de la session plénière de vendredi.
Les sanctions occidentales imposées depuis que Moscou a envoyé des troupes en Ukraine en février 2022 ont privé la Russie d'accès au système financier mondial. Moscou en ressent particulièrement les effets en termes de règlements internationaux, alors qu'elle tente de lancer de nouvelles routes commerciales.
"Malgré les sanctions, nous devons nous intégrer dans l'économie mondiale avec ceux qui sont prêts à le faire", a déclaré Mme Nabiullina lors d'une table ronde.
"Qu'est-ce que cela signifie ? Un système de règlements et de paiements fonctionnel et indépendant, mais pas seulement. Cela signifie l'interconnexion de nos systèmes de dépôt, la reconnaissance mutuelle des notations, des rapports d'audit et des polices d'assurance.
Mme Nabiullina a déclaré que la Russie devait être à la pointe du développement technologique dans le domaine financier, mais que cela serait difficile si la Russie ne pouvait pas s'appuyer sur les solutions d'autres pays.
Le ministre des finances, Anton Siluanov, a parlé de garantir la souveraineté financière de la Russie. Le ministre de l'économie, Maxim Reshetnikov, a déclaré que le soutien aux investissements, le développement d'une technologie souveraine et la résolution des problèmes du marché du travail étaient les trois tâches principales de la Russie.
Les investissements étrangers en Russie ont chuté d'environ 40 % pour atteindre 696 milliards de dollars, selon les données de la banque centrale. Une grande partie de ces investissements provient d'entreprises russes incorporées à Chypre et aux Pays-Bas.
Maxim Oreshkin, chef adjoint de l'administration présidentielle, a souligné l'importance des forces armées.
"La modernisation de nos forces armées est la tâche principale des six prochaines années", a déclaré M. Oreshkin. "Il n'y a pas d'économie prospère sans une armée prospère.
