BOGOTA (Reuters) - Les présidents de Colombie et du Brésil ont discuté samedi d'une coordination régionale pour combattre la déforestation et protéger la biodiversité de la plus importante forêt tropicale du monde, lors d'une rencontre à Leticia, ville colombienne d'Amazonie.

"Mon gouvernement s'engage à éliminer d'ici 2030 la déforestation illégale", a déclaré le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, appelant à une coordination régionale et mondiale accrue. "C'est un engagement que les pays d'Amazonie peuvent assumer ensemble au prochain sommet de Belém."

La rencontre entre Lula et le président colombien, Gustavo Petro, intervient après une réunion des ministres de l'Environnement des Etats américains ayant en commun la forêt amazonienne.

Ces réunions interviennent avant la tenue du sommet des pays partageant un territoire amazonien, qui se tiendra au mois d'août dans la ville de Belém, au Brésil.

Ce sommet vise à inciter les pays membres de l'Organisation du traité de coopération amazonienne (OTCA) à agir ensemble pour protéger la forêt et promouvoir le développement durable dans une région menacée par la déforestation et l'orpaillage illégaux, ainsi que par les trafics d'animaux et de drogue.

Le traité de l'OTCA a été signé en 1978 par la Bolivie, le Brésil, la Colombie, l'Equateur, le Guyana, le Pérou, le Suriname et le Venezuela. La Guyane est également invitée à participer aux réunions de l'organisation.

(Anna-Catherine Brigida, Gilles Guillaume et Camille Raynaud pour la version française)