Malgré ces vents contraires, l'activité américaine reste dynamique, tirée largement par les dépenses des ménages, observe Candriam. L'appréciation du dollar et l'assombrissement des perspectives de croissance mondiale vont bien sûr freiner les exportations américaines et la remontée des taux d'intérêt pèse déjà sur l'investissement résidentiel. La vigueur des créations d'emplois et l'accélération progressive des salaires vont toutefois continuer de soutenir la consommation et permettre à la croissance d'être un peu au-dessus de 2,5 % en 2019.

Avec un Congrès divisé, les échéances budgétaires à venir – vote du Budget 2019, relèvement du plafond de la dette et aussi de celui qui pèse sur les dépenses discrétionnaires (ou " fiscal cliff " en anglais) – sont à nouveau sources d'incertitude.

La Réserve Fédérale n'en devrait pas moins parvenir à gérer l'atterrissage en douceur d'une économie dont le taux de chômage approche de ses plus bas et où des signes de fragilité financière des entreprises émergent.