- La séance fut modestement irrégulière durant les trois quart de la séance après une entrée en matière particulièrement volatile, les indices US gagnant initialement 1% pour afficher une heure plus tard des pertes de -0,8%.
La lourdeur l'a donc emporté mais les écarts en clôture demeuraient modestes avec -0,33% sur le Nasdaq et le 'S&P' puis -0,44% sur le Dow Jones (qui avait brièvement franchi les 10.900Pts au cours des 1ers échanges, inscrivant un zénith de 10.948Pts, ce qui portait à +9% son gain pour le mois de septembre, un record jamais égalé depuis 1939.

Wall Street avait d'abord accueilli avec un enthousiasme débridé le rebond inattendu (de +3,7Pts) du PMI de Chicago (à 60,4)... mais les opérateurs se seraient ensuite inquiétés de la dégradation de la composante 'emploi' (un chiffre 'clé' à une semaine des statistiques du mois de septembre).
Ce chiffre éclipsait meême l'embellie sur le front du chômage hebdomadaire (recul de -16.000 demandeurs d'emplois à l'issue de la 4ème semaine de septembre).
Le dernière révision du PIB US (à +1,7% contre +1,6% en seconde estimation) fut conforme aux anticipations et ne soutient pas le Dollar qui replonge vers 1,3650 contre l'Euro, revient au contact de son plancher annuel des 83 face au Yen et inscrit un nouveau plus bas absolu contre Franc Suisse.
Face à la décrue du billet vertn, un spectaculaire arbitrage s'est mis en place en faveur du pétrole -l'autre valeur refuge après l'or et l'argent- et le baril s'est envolé de +3% à 79,3$ (soit +10% sur le mois de septembre).
Mais les valeurs pétrolières n'ont paradoxalement pas brillé jeudi soir: elles affichaient un repli moyen de -0,5%, avec même une perte de -1,6% sur Range Resources et -1% sur Halliburton, -0,3% sur le géant Chevron

Le compartiment des 'technos' a subi des prises de profits alors que le Nasadq-100 a buté sur le seuil psychologique des 2.000Pts (après s'être envolé de +12% au mois de septembre, un record depuis 1998).

Il y a bien eu encore du ramassage sur Logitec (+3,3%), Qualcomm (+1,8%), Check Point (+1,5%), Biogen +1,4% mais les replis étaient de loin beaucoup plus nombreux avec Foster Wheeler (-3,1%), Symantec (-2,8%), AMD (-2,3%), Netapp, Compuware (-2%), Seagate (-1,9%), Nvidia (-1,7%), Apple et Yahoo (-1,3%).

Peu après la clôture, Wall Street apprenait que Leo Apotheker, l'ex PDG du géant allemand SAP venait d'petre nommé à la tête de Hewlett Packard

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