S'exprimant aux côtés du président israélien Isaac Herzog avant leur rencontre mardi matin, M. Blinken a déclaré qu'il ferait part de ce qu'il avait entendu des pays de la région au cours d'une journée de réunions avec le gouvernement israélien.

Il rencontrera notamment le cabinet de guerre formé à la suite des attaques menées le 7 octobre par des militants palestiniens du Hamas, qui ont fait 1 200 morts selon Israël.

En réponse, Israël a lancé un assaut aérien et terrestre sur l'enclave de Gaza, qui a tué plus de 23 000 Palestiniens, selon le ministère de la santé de Gaza.

"Il y a beaucoup de choses à discuter, en particulier sur la voie à suivre", a déclaré M. Blinken, qui s'est rendu en Jordanie, au Qatar, aux Émirats arabes unis et en Arabie saoudite, ainsi qu'en Turquie et en Grèce, depuis samedi.

Tout en essayant d'apaiser les tensions régionales, le chef de la diplomatie américaine a discuté des plans pour la future gouvernance de Gaza, qui pourrait impliquer les voisins d'Israël à majorité musulmane.

Lundi, avant de se rendre en Israël, M. Blinken a déclaré que les États de la région souhaitaient une intégration avec Israël, mais seulement si les plans de normalisation des relations incluaient une "voie pratique" vers un futur État palestinien.

M. Blinken rencontrera également les familles des otages pris par le Hamas et discutera des "efforts incessants" déployés pour les ramener, a-t-il déclaré mardi.

Israël affirme que, sur les quelque 240 personnes capturées le 7 octobre, 132 sont toujours détenues à Gaza et que 25 d'entre elles sont mortes en captivité.

M. Herzog a remercié Washington pour son soutien à Israël et a dénoncé la plainte pour génocide déposée par l'Afrique du Sud contre Israël devant la Cour internationale de justice.

Les États-Unis ont qualifié cette affaire d'inutile et ont déclaré qu'ils n'avaient pas constaté d'actes de génocide à Gaza.