Ce faisant, les États-Unis ont abandonné les conditions préalables à l'arrêt des attaques contre eux par les groupes militants irakiens soutenus par l'Iran en Irak, ont déclaré trois des sources.

Deux sources ont déclaré que les États-Unis avaient fait part au gouvernement irakien de leur volonté d'entamer les pourparlers dans une lettre remise mercredi par l'ambassadrice américaine en Irak, Alina Romanowski, au ministre irakien des affaires étrangères, Fuad Hussein.

Le ministère irakien des affaires étrangères a indiqué qu'une lettre "importante" avait été remise et qu'elle serait étudiée attentivement par le premier ministre, sans donner plus de détails.

Les pourparlers devraient durer plusieurs mois, voire plus, et leur issue reste incertaine, sans que le retrait des troupes américaines ne soit imminent.

Les États-Unis ont 2 500 soldats en Irak, qui conseillent et aident les forces locales à prévenir une résurgence de l'État islamique, qui s'est emparé en 2014 de vastes régions des deux pays avant d'être vaincu.