WASHINGTON, 4 janvier (Reuters) - Le département américain de la Défense a annoncé vendredi la réduction de près d'un tiers du nombre de pays donnant lieu au versement de primes de risque aux soldats qui y sont déployés.

Bahreïn, l'Arabie saoudite et le Golfe arabo-persique disparaissent notamment de la liste, mais pas Athènes, la capitale de la Grèce.

La décision, qui entrera en vigueur au 1er juin, doit permettre au Pentagone des économies annuelles de l'ordre de 100 millions de dollars.

Le département de la Défense justifie sa révision par la "réduction significative" dans les pays concernés des menaces immédiates pesant sur les troupes américaines "du fait d'insurrection civile, de guerre civile, de terrorisme ou d'état de guerre".

Les déploiements au Koweït, au Qatar, dans le sultanat d'Oman, aux Emirats arabes unis, au Kirghizistan et en Ouzbékistan ne s'accompagneront plus de primes de risque.

En revanche, l'Afghanistan et l'Irak, la Jordanie et la Turquie - frontalières de la Syrie - restent concernés, de même que les zones maritimes proches de la Somalie, la base américaine de Guantanamo, sur le territoire de Cuba, Israël, l'Azerbaïdjan et Athènes.

La prime de risque est fixée à 7,50 dollar par jour, plafonnée à 225 dollars par mois. (David Alexander; Henri-Pierre André pour le service français)