Le gouvernement a déclaré qu'il y aurait un débat à la Chambre des communes le 22 mars sur une motion visant à approuver les mesures nécessaires pour mettre en œuvre ce que l'on appelle le "frein de Stormont".

Ce frein permet à la Grande-Bretagne d'empêcher les nouvelles lois de l'UE de s'appliquer aux marchandises en Irlande du Nord si un tiers des législateurs de l'assemblée législative décentralisée de la province le demande.

L'accord, annoncé le mois dernier, vise à résoudre les tensions provoquées par le protocole sur l'Irlande du Nord, un accord complexe qui fixe les règles commerciales pour la région sous domination britannique, que Londres a accepté avant de quitter l'UE, mais qu'elle juge aujourd'hui inapplicable.

Cette semaine, le chef du parti unioniste démocratique (DUP) d'Irlande du Nord a exprimé ses plus vives inquiétudes quant à l'accord conclu entre le Royaume-Uni et l'Union européenne, déclarant que son parti souhaitait que le gouvernement britannique apporte des modifications à l'accord.

Un test clé de l'accord est sa capacité à convaincre le DUP de mettre fin à un boycott d'un an du gouvernement de partage du pouvoir de l'Irlande du Nord sur les règles commerciales initiales post-Brexit.

Le débat de la semaine prochaine devrait être suivi d'un vote sur les mesures visant à mettre en œuvre le frein. Le parti travailliste de l'opposition a déclaré qu'il soutenait l'accord dans son ensemble, de sorte que ces mesures sont susceptibles d'être adoptées facilement.

Toutefois, le débat constituera le premier test tangible du sentiment au sein du DUP et du parti conservateur de M. Sunak.