Le ministre a ajouté que le gouvernement n'avait encore rien décidé.
"Il n'y a aucune décision de prise sur l'achat d'avions de chasse. Le processus est encore en cours au sein du ministère de la Défense", a déclaré Nelson Jobim.
Un journal local avait précédemment rapporté que le président Lula avait tranché en faveur du Rafale pour équiper l'armée de l'air brésilienne.
"Ces informations sont infondées", a réagi Nelson Jobim.
Le Rafale est soutenu depuis plusieurs mois par le président Lula - mais il souhaiterait une baisse du prix - mais pas par l'armée de l'air brésilienne, qui lui préfère le Gripen NG du suédois Saab.
Un porte-parole de Dassault Aviation à Paris a refusé de commenter ces informations.
L'Elysée, très actif pour tenter de décrocher ce contrat d'armement au Brésil, s'est également refusé à tout commentaire.
"C'est aux Brésiliens de décider ce qu'ils vont annoncer et quand ils le veulent", a-t-on souligné à l'Elysée.
Le Brésil cherche à coupler un accord sur la livraison d'appareils avec des transferts de technologie. Le contrat sur les avions de chasse pourrait éventuellement monter ensuite à 100 unités.
Le Brésil a un accord stratégique de défense avec la France qui comprend notamment l'assemblage sur place d'hélicoptères et de sous-marins.
Carmen Munari, version française Wilfrid Exbrayat et Nicolas Delame