ENVIRON 200 DISPARUS APRÈS LA RUPTURE D'UNE DIGUE AU BRÉSIL

BRASILIA - Les pompiers brésiliens étaient à la recherche d'environ 200 disparus, vendredi, après la rupture d'une digue de retenue d'une mine de minerai de fer de l'Etat du Minas Gerais, dans le sud-ouest du Brésil.

Selon la brigade des pompiers de Belo Horizonte, plusieurs centaines de personnes ont été surprises par la coulée de boue libérée par le barrage. Sept corps ont pour le moment été retrouvés par les secouristes.

Décrivant une "énorme tragédie", le président directeur général du groupe Vale, propriétaire de la mine, a indiqué qu'environ 300 employés déjeunaient dans la cantine engloutie au moment de la catastrophe et que seule une centaine d'entre eux avaient pu être secourus.

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TRUMP ANNONCE LA LEVÉE DU "SHUTDOWN" SANS FONDS POUR LE MUR

WASHINGTON - Donald Trump a annoncé vendredi qu'il avait conclu un accord avec les dirigeants du Congrès pour mettre temporairement fin au "shutdown" qui paralyse certains services de l'administration fédérale depuis plus d'un mois.

S'exprimant devant la presse dans la roseraie de la Maison blanche, le président des Etats-Unis a indiqué qu'il allait signer une loi garantissant le financement de l'administration fédérale pendant les trois prochaines semaines, soit jusqu'au 15 février.

La proposition de loi, qui ne prévoit pas le financement du mur voulu par Donald Trump le long de la frontière mexicaine, a été adoptée dans la foulée par le Sénat et devait encore l'être par la Chambre des représentants avant d'être signée par Donald Trump.

Une commission bipartisane sera ensuite chargée de se pencher sur la question de la sécurité à la frontière avec le Mexique, a déclaré le président américain, qui a prévenu qu'il pourrait réimposer le "shutdown" et déclarer l'urgence nationale dans trois semaines si le Congrès ne lui donne pas satisfaction d'ici là.

--- ENQUÊTE RUSSE-UN PROCHE DE TRUMP BRIÈVEMENT ARRÊTÉ EN FLORIDE

WASHINGTON - Roger Stone, un proche de longue date de Donald Trump, a été brièvement arrêté vendredi en Floride, selon un acte d'accusation publié par les services du procureur spécial Robert Mueller chargé de l'enquête sur les ingérences russes dans la campagne présidentielle américaine de 2016.

Parmi les sept chefs d'inculpation figurent ceux d'entrave à la justice et de subornation de témoin, est-il précisé. Le juge a décidé de le remettre en liberté contre une caution de 250.000 dollars, avec limitation de ses déplacements jusqu'à la prochaine audition.

"Les accusations portées contre M. Stone n'ont rien à voir avec le président, ni avec la Maison Blanche. Le président n'a rien fait de mal", a assuré sa porte-parole Sarah Sanders, interrogée sur CNN.

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LES AMÉRICAINS QUITTENT LE VENEZUELA, LES RUSSES ARRIVENT

CARACAS - Plusieurs diplomates américains ont quitté le Venezuela vendredi alors que le secrétaire d'Etat Mike Pompeo s'apprête à demander samedi au Conseil de sécurité de l'Onu de reconnaître Juan Guaido comme président par intérim.

La Russie, qui soutient le président Nicolas Maduro, a d'ores et déjà dit qu'elle s'opposerait à cette initiative.

Des agents de sécurité privée russes, qui participent aux opérations militaires à l'étranger pour le compte du Kremlin, sont arrivés ces derniers jours à Caracas pour renforcer la sécurité du président vénézuélien, a-t-on appris de sources proches de ces groupes paramilitaires à Moscou.

Juan Guaido, qui n'a pas réussi à convaincre l'armée vénézuélienne de le soutenir, a de son côté appelé à la tenue de nouvelles élections au plus vite.

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LE PARLEMENT GREC ENTÉRINE LE NOUVEAU NOM DE LA MACÉDOINE

ATHENES - Le parlement grec a ratifié vendredi après-midi le nouveau nom de la Macédoine, "République de Macédoine du Nord", qui a fait l'objet d'un accord en juin dernier entre Athènes et Skopje.

La Macédoine, elle, a déjà ratifié ce changement d'appellation. Son Premier ministre, Zoran Zaev, a salué la ratification de l'accord par les députés grecs.

Cette double ratification va permettre de lever les vetos mis par Athènes ces dernières années à une adhésion future de la Macédoine à l'Otan et à l'Union européenne.

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ALSTOM ET SIEMENS ONT PROPOSÉ DES CONCESSIONS À L'UE-PRESSE

PARIS - Alstom et Siemens ont proposé de nouvelles concessions à la Commission européenne pour tenter d'obtenir son feu vert à leur projet de mariage dans le ferroviaire, a rapporté vendredi l'agence Bloomberg.

Les deux groupes français et allemand proposent des cessions dans leurs activités de signalisation ainsi que des licences d'exploitation plus longues pour l'utilisation de leurs technologies de train à grande vitesse et ils ont déjà identifié des acquéreurs potentiels, précise Bloomberg.

La date butoir pour la décision de l'exécutif européen est fixée au 18 février mais Reuters a rapporté la semaine dernière que cet avis pourrait être rendu dès le 6 février.

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NET RECUL DU CHÔMAGE EN FRANCE AU 4E TRIMESTRE 2018

PARIS - Le nombre de demandeurs d'emploi n'exerçant aucune activité a reculé en France métropolitaine au quatrième trimestre et sur l'ensemble de l'année dernière, selon les données mises en ligne vendredi par le ministère du Travail et Pôle emploi.

Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A (sans aucune activité) a reculé de 1,1% le trimestre dernier, marqué par le début du mouvement des "Gilets jaunes", pour s'établir à 3.418.600 personnes, soit 38.200 personnes de moins par rapport à fin septembre. Sur un an, il s'inscrit en baisse de 1,5%.

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LA POPULARITÉ D'EMMANUEL MACRON REMONTE

PARIS - Les cotes de popularité du président de la République et de son Premier ministre continuent à s'améliorer légèrement tout en restant très basses, selon deux sondages BVA et Odoxa parus vendredi.

L'enquête BVA, effectuée pour Orange, RTL et La Tribune, fait état d'une "nouvelle hausse" de popularité pour Emmanuel Macron, à 31% (+4 points), "à un niveau toutefois limité". Plus des deux tiers des sondés (69%) continuent d'afficher leur opposition au chef de l'Etat.

Edouard Philippe voit pour sa part sa cote gagner six points et atteindre 36%, mais une majorité de Français (63%) ont toujours une mauvaise opinion de lui, indique BVA.

Selon l'enquête Odoxa pour France Inter, L'Express et la presse régionale, 30% des Français estiment qu'Emmanuel Macron est "un bon président" (+3 pts) et 32% (+1 pt) pensent qu'Edouard Philippe est "un bon Premier ministre".

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GILETS JAUNES

LES LANCEURS DE BALLES DE DÉFENSE RESTENT AUTORISÉS

PARIS - Le tribunal administratif de Paris a rejeté vendredi, à la veille d'une nouvelle journée de manifestations de "Gilets jaunes", deux demandes d'interdiction de l'utilisation des lanceurs de balles de défense (LBD) déposées par la CGT avec le soutien de la Ligue de défense des droits de l'Homme (LDH).

Le tribunal administratif a reconnu dans sa décision que près de 1.000 tirs de LBD depuis le 24 novembre avaient provoqué à Paris des "blessures graves chez 33 personnes, dont 28 ont été touchées à la tête". S'y ajoutent plusieurs dizaines d'autres blessés en province, selon l'association "Désarmons-les".

Mais le tribunal a notamment estimé que les instructions données ces jours-ci par le ministre de l'Intérieur et le préfet de police de Paris écartaient les risques d'excès et qu'une interdiction n'était donc pas justifiée.

DEUX ANS DE PRISON FERME POUR VIOLENCES SUR UN POLICIER

MARSEILLE - Le tribunal correctionnel de Marseille a condamné vendredi à deux ans de prison ferme un "Gilet jaune" pour des violences sur un policier commises mercredi sur un rond-point de La Ciotat (Bouches-du-Rhône).

Il a prononcé un mandat de dépôt à l'encontre du prévenu de 54 ans, qui a été jugé en comparution immédiate. L'homme avait été interpellé mercredi pour avoir frappé un policier et était porteur d'un pistolet automatique chargé.

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HIDALGO ANNONCE LA CRÉATION D'UNE POLICE MUNICIPALE A PARIS

PARIS - Anne Hidalgo a annoncé vendredi la création, en 2020, d'une police municipale à Paris qui sera équipée de matraques et de bombes de gaz lacrymogène mais pas d'armes à feu. C'est un revirement de la part de la maire de la capitale, engagée dans la pré-campagne des municiaples de 2020, qui s'était jusqu'à présent opposée à la naissance d'une telle police, courante dans les autres grandes villes de France.