Y-mAbs Therapeutics, Inc. a annoncé que le Dr Shakeel Modak, MD, du Memorial Sloan Kettering, présentera les résultats de l'essai de chimio-immunothérapie à base de naxitamab chez des patients atteints de neuroblastome à haut risque chimiorésistant (“HR-NB” ;), lors du congrès annuel de l'American Society of Clinical Oncology (“ASCO” ;) qui se tiendra du 3 au 7 juin 2022. Cet essai clinique a étudié la combinaison de l'anticorps anti-GD2 humanisé naxitamab, de l'Irinotecan, du Temozolomide et du Sargramostim (GM-CSF), (“HITSֆ ;) protocole, et a inclus une cohorte de patients qui ont été traités à MSK dans un protocole de phase 2, et à l'Hôpital Sant Joan de Déu (“HJSD ;) par protocole sur la base d'un usage compassionnel. Les autorités sanitaires n'ont pas établi l'innocuité et l'efficacité du protocole HITS, car il s'agit d'une étude expérimentale qui n'a pas été approuvée par les autorités sanitaires. Les critères d'admissibilité comprenaient une maladie chimiorésistante évaluable ou mesurable. Un traitement antérieur par anti-GD2 ou par irinotecan/témozolomide était autorisé. Chaque cycle, administré à 3-5 semaines d'intervalle, comprenait de l'irinotécan, du témozolomide, du naxitamab et du GM-CSF. Le critère d'évaluation primaire de l'essai de phase 2 à MSK était la réponse complète (“CR” ;) et la réponse partielle (“PR” ;) après 4 cycles. Le critère d'évaluation principal a été atteint dans l'essai de phase 2 de MSK : Taux de réponse objectif (“ORR” ;) selon les critères internationaux de réponse au neuroblastome (“INRC” ;) de 30,6 %, avec une limite inférieure de 20,4 %. Dans l'ensemble de la cohorte, les réponses étaient les suivantes : 26% pour la RC, 11% pour la RP, 9% pour la réponse mixte, 27% pour la maladie stable et 27% pour la maladie en progression (“PD” ;). Dans l'essai MSK de phase 2, le TRO était de 64 % pour tous les patients, avec une captation de MIBG dans les tissus mous (48 %) et dans le squelette (66 %). Une RC dans la moelle osseuse a été observée chez 57% des patients. Le TRO chez les patients présentant une amplification de MYCN était de 25 %, chez les patients atteints de maladie réfractaire de 100 % et chez les patients atteints de maladie récidivante de 61 %. De plus, chez les patients qui avaient précédemment reçu de l'irinotécan/témozolomide ou du naxitamab, le TRO était de 64 % et 68 %, respectivement. Chez les patients qui avaient précédemment reçu dinutuximab/irinotecan/témozolomide, le TRO était de 42% (cinq patients sur 12).

Les toxicités comprenaient une myélosuppression et une diarrhée comme prévu avec l'irinotécan/témozolomide, une douleur et une hypertension comme prévu avec le naxitamab, plus une neutropénie fébrile. Aucune autre toxicité inattendue >grade 2 n'est survenue, et le traitement était ambulatoire. Dans cet essai, aucun anticorps humain anti-humain ne s'est développé chez aucun des 50 patients ayant fourni des échantillons pour les tests.