La nouvelle division MOIA "services à la mobilité" de VW a annoncé son projet de mettre sur pied un système de covoiturage électrique international qui vise à retirer un million de voitures des villes américaines et européennes d'ici 2025.

MOIA mettra en circulation l'an prochain 200 minibus à six places à Hambourg, deuxième ville plus peuplée d'Allemagne, qui proposeront aux passagers un accès internet haut débit et des postes pour recharger les téléphones mobiles et les tablettes, a dit son président du directoir Ole Harms lors d'une conférence.

La division basée à Berlin va porter sa flotte de bus électriques à 1.000 d'ici trois ans et visera d'autres villes à partir de 2019, a-t-il ajouté, sans plus de détails.

"Nous allons rendre les villes à leurs habitants", a-t-il dit en précisant que ce service de covoiturage contribuera à alléger le trafic urbain à un coût plus faible que le taxi.

Ole Harms a refusé de donner des indications sur les prix et le modèle économique de ce projet, se contentant d'affirmer que le service serait en perte à Hambourg dans un premier temps.

Mais, a-t-il dit: "Le marché est illimité."

Pour rebondir après le scandale de manuipulation des tests d'émission de ses moteurs diesel, VW investit des milliards d'euros dans les véhicules électriques, les voitures autonomes et le covoiturage, et espère que MOIA, créé il y a un an, générera une part substantielle de ses revenus d'ici 2025.

(Andreas Cremer, Juliette Rouillon pour le service français)