L'affaire, qui est l'une des nombreuses affaires similaires contre le constructeur automobile, alléguait que ses émissions de carbone pouvaient avoir un lien de causalité avec les sécheresses et d'autres changements climatiques qui, selon elle, nuisaient aux moyens de subsistance de M. Allhoff-Cramer.

M. Allhoff-Cramer a également déclaré que le constructeur automobile portait atteinte à sa propriété, à sa santé et à son droit de vivre sans émissions de gaz à effet de serre, consacré par un arrêt de la Cour fédérale allemande rendu en mai dernier.

L'affaire, similaire à une autre déposée par les deux dirigeants de Greenpeace et l'activiste climatique Clara Mayer, exigeait que Volkswagen arrête la production de voitures émettant des combustibles fossiles d'ici 2030 et réduise ses émissions de carbone d'au moins 65 % par rapport aux niveaux de 2018 d'ici là.

Dans un communiqué, le tribunal a déclaré qu'il n'y avait pas encore suffisamment de preuves pour démontrer que les dommages causés à ses biens et à sa santé pouvaient être évités par les actions qu'il exigeait du constructeur automobile.

Le plaignant n'a pas expliqué quelles atteintes significatives à ses biens et à sa santé l'affecteraient dans un monde réchauffé de plus de 1,5 degré Celsius, au-delà de celles qui se sont déjà produites et qui représentent donc la "nouvelle normalité"", ajoute le communiqué.

Greenpeace, qui a soutenu la cause de M. Allhoff-Cramer, a qualifié la décision de "décevante" et a déclaré qu'elle ferait appel.

Volkswagen s'est félicité de cette décision.