Vivendi (+0,06% à 16,040 euros) est stable à la Bourse de Paris ce matin. Après les soubresauts du titre et les spéculations autour des possibles cessions des filiales du conglomérat, les investisseurs retiennent leur souffle dans l'attente de la publication des résultats de ce dernier le 30 août. Néanmoins, la cession de GVT se précise. Vivendi aurait même fait appel à Rothschild et Deutsche Bank pour étudier les options stratégiques à propos de l'opérateur télécoms brésilien. Une information révélée vendredi et qui a fait gagner au titre 0,63%.


Alors qu'il y a un mois, Reuters révélait de source proche, que Vivendi envisageait de vendre GVT, Bloomberg de son côté a précisé vendredi dernier, que deux banques auraient été engagées afin d'étudier les différents scénarios possibles. Le groupe de médias et de télécoms envisage désormais la cession de la totalité de la société, d'une partie ou son introduction en Bourse.

Cette cession représenterait entre 7 et 8,5 milliards d'euros et permettrait au titre Vivendi de reprendre de la hauteur après avoir perdu la moitié de sa valeur en cinq années seulement.

Concernant les autres filiales du groupe, Vivendi n'a pas trouvé preneur pour ses parts détenues dans le numéro un mondial des jeux vidéo, Activision Blizzard, valorisé à plus de 13 milliards de dollars par le marché.

Depuis le départ du président du directoire, Jean-Bernard Lévy, le 29 juin dernier, Jean-René Fourtou, président du conseil de surveillance a annoncé une revue de sa structure. L'objectif est de réduire la décote entre la valeur de Vivendi en Bourse et la somme de ses actifs pris un par un. Les investisseurs appliquent une décote au titre car les différents actifs du groupe n'offrent que peu ou pas de synergies entre eux.