Les trimestres se suivent et ne se ressemblent pas pour CGG (-8,38% à 15,63 euros), plus forte régression du SBF 120. Le spécialiste de l'ingénierie sismique a dévoilé avant Bourse un résultat net de 4 millions de dollars au troisième trimestre, contre 48 millions un an auparavant, ainsi qu'un Ebit de 73,2 millions de dollars, à comparer avec 127 millions.

Le chiffre d'affaires du groupe est, lui, ressorti à 908 millions de dollars, ce qui correspond à une progression de 6% sur un an, tandis que le carnet de commandes s'établissait à 1,25 milliard de dollars au 30 octobre dernier, soit 30 millions de moins que fin octobre 2012.

"Après un solide premier semestre au-delà de nos attentes, le second semestre s'avère aujourd'hui plus difficile", a reconnu le Directeur général de CGG Jean-Georges Malcor, qui a invoqué "une faiblesse temporaire des ventes d'équipements sismiques et des conditions de marché plus tendues en acquisition marine".

Un contexte défavorable qui a amené l'entreprise, laquelle avait fait état le mois dernier d'un taux de production de ses navires au troisième trimestre à un niveau sans précédent, à réviser son estimation de chiffre d'affaires annuel. Ainsi n'anticipe-t-elle plus aujourd'hui qu'une augmentation comprise entre 15 et 17%, contre 25% attendus initialement.

Déjà revues à la baisse en octobre, les estimations de Gilbert Dupont lui apparaissent "encore trop optimistes" après cette publication. Le courtier, qui déplore notamment la baisse de la rentabilité de Sercel, filiale exclusive de CGG, a abaissé sa recommandation d'Acheter à Accumuler. L'objectif de cours de 20,3 euros est pour sa part inchangé.

(G.D)