Le spécialiste des services et équipements géophysiques indique dans un communiqué ouvrir ainsi une procédure de sauvegarde en France et des procédures de Chapter 11 et de Chapter 15 aux Etats-Unis.

Parallèlement, CGG précise avoir signé mardi avec certains de ses créanciers financiers un accord de lock-up aux termes duquel les parties se sont engagées à soutenir et à réaliser toute démarche ou action raisonnablement nécessaire à la mise en œuvre et à la réalisation du plan de restructuration.

Touché de plein fouet par la réduction draconienne des investissements des majors pétrolières après plusieurs années de forte baisse des cours du brut, CGG avait engagé en mars dernier des discussions avec ses créanciers pour réduire sa dette non sécurisée, qui se monte à quelque 1,9 milliard d'euros.

La restructuration financière passera notamment par une augmentation de capital plus importante que prévu, de 125 millions de dollars au lieu des 75 millions de dollars annoncés à la mi-mai, avait précisé début juin CGG, qui a en outre allongé la maturité de sa dette sécurisée jusqu'en 2022.

(Cyril Altmeyer, édité par Wilfrid Exbrayat)